Dans le manoir

26 septembre 2006, Orageux et froid. Soirée.

[Arrive de "Parc de la chute Montmorency", "Extérieur", "Direction le manoir!"]

Anne-Marie entra dans le manoir, dégoulinante d’eau. Au moins ça ne devait pas être le cas de ses vêtements placés dans sa valise, un peu vieille mais en très bon état et imperméable. C’était probablement sa seule possession qui fut vraiment imperméable et une chance vu le temps qui faisait dehors. Elle se tassa sur le côté de la porte, pour ne pas la bloquer aux prochains arrivant, et retira sa capuche qui, finalement, n’avait servi à rien. La jeune femme déposa sa valise à côté d’elle et prit finalement le temps d’observer le manoir, chose qu’elle n’avait pu faire de l’extérieur à cause de sa course pour entrer à l’intérieur de manoir et se cacher de la pluie. Le manoir était vraiment somptueux, le faire construire avait dû coûter des fortunes. Anne-Marie passa sa main sous son manteau pour en sortir la carte d’invitation, qui était désormais toute gondolée et humide. Elle chercha des yeux la personne à qui elle devait la donner.

Ses yeux se posèrent sur un jeune homme à la réception. Elle ramassa sa valise, approcha de la place et tendit sa carte humide. Elle attendit que le jeune homme lui dise ce qu'elle devait faire désormais.

L’homme qui était à la réception sourit à Anne-Marie. Il prit le papier d’invitation qu’elle avait reçu de Raymond.

« Ah oui la conférence de demain matin ! »

L’homme dans la quarantaine avancé se tourna vers une étagère et l’ouvrit. À l’intérieur se trouvait plein de crochets ornés d’ensemble de clé. Certains crochets étaient dénudés.

Il tendit ensuite un ensemble de clé à Anne-Marie.

« Votre chambre Madame sera la 127 pour cette nuit. Si vous avez des questions lorsque vous arriverai dans votre cambre, signalez le poste 480 sur le téléphone qui si trouve. »

Lui était vêtue d’un smoking noir très classe. Son attitude prouvait qu’il faisait ce métier depuis des années. Il indiqua finalement les escaliers qu’Anne-Marie devait prendre pour se rendre au premier étage.

[HRP : Anne-Marie, dans le topic « Extérieur » du Manoir, une femme est entrée par la même porte que toi après toi. Seulement, tu n’as vue personne entrer ni la porte s’ouvrir après toi.]

Wilson entra dans le Manoir à la suite de Drance. Il jeta un regard aux alentours, sans ses lunettes de fumées habituelles, et remarqua que la jeune femme qu'il avait conduit ici s'était déjà éclipsée. Haussant un sourcil interrogateur, il n'apporta pas cette constatation à la Coroner, qui s'en ficherait surement... d'ailleurs, pourquoi s'en pré-occupait il lui-même ?

Se grattant la tête et se gratiffiant lui-même du titre tant convoité "d'imbécile", il se dirigea au comptoir, suivant Drance sur ses talons. Arrivé là, il adressa un mince sourire à la jeune fille déjà présente et lança par-dessus l'épaule de Drance, en direction de l'homme au comptoir :

- Les documents d'la conférence de d'main, j'vous prie ! Agent John Wilson et la Coroner Drance Scheaffer.

Il lâcha la dernière phrase avec un ton d'agent du FBI qui se présente en sortant son écusson. Bien entendu, John n'avait pas encore son badge, mais ça ne saurait sans doute tarder. Drance, elle, avait le sien, par contre, alors s'il voulait une authentification sur leurs réelles identitées, elle devrait le sortir.

Attendant patiemmenat une quelconque réaction, John Wilson prit appui de dos au comptoir, ses deux coudes reposants sur celui-ci...

[Désolé du temps que ça prend, j'ai pas vraiment le temps d'écrire 10 lignes, donc je fais un tour éclair sans poster... Là j'ai un trou, alors je poste.]

Anne-Marie prit les clé que lui tendait l'homme sans plus de cérémonie et écouta ces explications. Ça devait faire longtemps que l'homme avait ce métier puisqu'Anne-Marie n'agissait pas du tout amicalement mais il gardait tout de même le sourire et restait incroyablement poli.

Anne-Marie s'apprêtait à partir quand les deux personnes qu'elle avait vu à l'extérieur s'appochèrent du comptoir. L'homme les présenta les deux d'un ton enjoué. Ils étaient apparement de la police et donneraient probablement la conférence du lendemain, d'après ce qu'avait dit "l'agent John Wilson". Puis Anne-Marie vit l'agent s'accoter sur le comptoir sans préambule. Puis l'homme de la réception sortit une boîte de sous le comptoir avant d'y déposer la clé de leur chambre. Anne-Marie remarqua que le numéro était le 129, pas loin de sa chambre à elle. Finalement l'homme de la réception donna un coup sec sur une clochette et quelques minutes plus tard un adolescent arriva sur les lieux et dit auu deux agent de la police qu'il les conduirait à leur chambre... Ne sachant pas trop comment elle pourrait trouver sa chambre, Anne-Marie décida de profiter de l'occasion pour la trouver sans avoir à demander d'aide. Elle se tourna quand même vers l'agent et la coroner et essaya de prendre un air symphatique mais il fut un peu beaucoup ternit par son regard froid.

-Je vais vous accompagner, ma chambre n'est pas loin de la vôtre, dit-elle de sa voix rauque.

Drance secoua son parapluie et le referma. Elle entendit alors la réponce de l'homme à la réception...

Une chambre double !?! pensa-t-elle. Damien.... Il veut surment que la bonne humeur de John me rende plus agréable. Il ne peut jamais me laisser en paix celui-là !?!

Elle s'adressa au réceptionniste d'un air un peu contrarié;
''Non, je voudrais avoir une chambre seule à la place'' Elle l'avait dit d'un ton pas tout à fait bête, mais pas vraiment enchanté non plus.

La coroner tenait à être seule, non pas qu'elle détestait John, mais elle le trouvait un peu trop joviale à son goût... Bref peu importe la raison, elle voulait être seule et avoir une bonne nuit de sommeil avant la superbe conférence surprise du lendemain matin.

Drance ignora la jeune femme qui voulait les accompagner. Elle attendera le temps que sa se règle si elle y tient. Elle tourna son attention sur le paquet. Elle le ramassa, fesant glisser la clef sur le comptoire. Elle attendit la réponce à sa requête ou bien à une quelconque réation de la part de John qui allait surment déclarer que ca ne lui dérangeait pas de partager une chambre.

Wilson haussa un sourcil et se détourna à moitié vers Drance. Elle ne semblait pas si maussade que ça, mais elle n'avait vraiment pas l'air enchantée de leur chambre double. Faisant un sourire gêné, John pensa amèrement qu'elle le trouvait probablement insupportable, et ce à un tel point qu'elle ne pouvait même plus partager une pièce avec lui... mais il comprenait. Il dirigea un clin d'oeil vers l'homme au comptoir et murmurra :

- Si y'a un problème avec l'argent... j'peux payer le contraire.

"Damien va surement me rembourser.... nah... il VA me rembourser." Pensa John avec un sourire en coin. Il pouvait effectivement avancer les frais supplémentaire, si tel était le cas, mais Damien le rembourserait sans problème.

Bien sur, un peu froissé devant le commentaire très impulsif de Drance, John tenta de garder un sourire appréciable... qui fanerait à la seconde où il serait seul.

Hochant la tête de compréhension en direction de l'homme au comptoir, John emboita le pas à Drance, tout en gardant une distance sécuritaire entre son mauvais caractère et sa bonne humeur typiquement Wilson-ienne.

Il n'ajouta rien envers elle, ou même anvers l'autre demoiselle... sauf qu'à celle-ci, il lança un petit sourire. Les épaules et le dos droits, il suivit Drance et le jeune homme qui traînait leurs affaires dans l'escalier. Wilson jeta un coup d'oeil du côté des ascenseurs, ignorant que Drance ne mettrait jamais le pied dans cet engin, et John se dit que leur étage ne devait pas être bien haut, puisqu'ils montaient les escaliers.

Il nota les diverses décorations pendant ici et là, l'ambiance très chaleureuse de la pièce, malgré la température boiteuse qui régnait dehors et se sentit content d'avoir un toit sur las tête. Il eut un pensée pour Richard, son Allemand favori, qui se sentirait seul, ce soir... ou au contraire un peu trop libre de faire ce qu'il voulait...