Dans le Bistro

26 septembre, Pluvieux. Matiné

Assise seule à une table reculé près d'une fenêtre, Drance sirote un café comme à son habitude à chaque matin, en lisant un livre sur la mythologie greque.
D'un coup d'oeil par la fenêtre elle appercoit le ciel gris qui menassait d'une seconde à l'autre de déverser son sac de pluie sur la ville, cela n'avait pas changé depuis son arriver dans le Bistro. "Qu'elle temps merdique" pensa t'elle et retourna à sa lecture.
Après une heure, elle ferma son bouquin et le rangea dans un porte document qu'elle avait à ses pieds. Elle alla se chercher un autre café à la vanille francaise et revint s'asseoire à sa place. Elle sorti une pille de fichiers de son porte document qu'elle relu pour centième fois au moins, cherchant des détails qu'elle aurait manqué.

Autour d'elle, d'autres gens jasaient à voix basse en buvant leur café. L'ambiance était calme, comme Drance l'aimait. Ils y avait aussi moins de monde qu'à l'habitude. Certain devaient rester chez eux à cause de cette histoire de série de meutre. Ils sont paranoiaques, pensa-t-elle en prenant une gorgée de son café, le sourire aux lèvres sans détacher ses yeux du document qu'elle avait entre les mains.

Drance lui jetta un bref coup d'oeil et mit sa main dans la poche de sa veste pour en sortir un stylo commercial portant le Logo du poste de police du Vieux Québec. Elle le tendit au jeune sans lui adresser le moindre sourir.

- Tien..., lui dit-elle dans d'un ton sec et froid en l'observant du coin de l'oeil jusqu'à se qu'il reparte. Elle savait bien qu'il y avait des jeunes délinquants, mais il ne fallait pas tous les placer dans le même panier. Elle faisait tout de même attention, mais pas seulement avecc les jeunes, les grands meurtriers en serie étaient pas mal tous des adultes..,

Puis elle se remit à travailler dans ses documents en pensant quelques secondes à son adolescence pas si lointaine à elle. C'est peut-être pour ca qu'elle lui avait donner le stylo... Elle vida le fond de son verre de café en stirro-fonde et le déposa sur la table sans quitter son document du regard.

Elle pris une pause et puis comtempla le jeune homme à la tête blonde platine. Elle se pencha vers son porte-document et en sorti un magnifique stylo d'une pochette sur le coté. Le stylo est noir poli avec se qui s'emblerait être des runes d'aracanes en rouge gravé dessus. Il parraissait vieux, mais en excellent état. C'est un stylo qui écrit extraordinairement bien et qui est très confortable dans la main. Pour ceux qui serraient capable d'en estimer la valeur, arriverait à une conclusion d'une centaine de dollars, mais sans compté la valeur sentimentale. (décidément, il y a des gens qui ne savent plus quoi faire de leur argent)

- Celui-là tu me le redonnes après, lanca t'elle de sa même voix sec et froide.

Il semblerait qu'elle avait se ton en tout temps.

Elle se leva et alla lui porter (pas question de le lancer!) Elle avait une démarche gracieuse en s'approchant, une vrai femme d'affaire. On entendait ses talons aiguille claquer le sol, mais se n'était pas très agraissant à la difference de beucoup de gens. Elle posa son stylo à coté de ses papiers en gardant la main dessus...

-Comprit?

Et elle attendit la réponse le fixant dans les yeux d'un regard neutre.

A la remarque du jeune homme, Drance jeta un coup d'oeil à sa table et remarqua Damien qui observait le menu. Elle lanca un petit soupir très, très, très discret et se retourna vers l'étudiant. Elle se détendit un peu et lui fit un petit sourir question de rester poli.

- Je sais, répondit-elle à sa remarque à propos de ne pas vouloir voler le crayon.

Puis elle se retourna sans rien dire de plus et alla se rasseoir à sa place.

-Bonjour, lanca t-elle d'un ton neutre à Damien qui lisait le menu. Elle se tourna vers une serveuse qui n'était pas loin et lui demanda un autre café, elle n'avait pas vraiment faim pour un vrai déjeuner. Elle jeta ensuite un coup d'oeil à la fenêtre pour regarder la pluie tomber et remarqua les vêtements mouillés de son compagnon.

- Il pleut dehors, dit-elle avec un petit sourir moqueur, question de détendre l'atmosphère.

Ne sachant pas très bien où Damien voulais en venir, elle rencontrant son regard, prennant un air indifferent.

- Je ne le sais pas, il avait besoin d'un stylo donc je lui est prêté, il semblait honête, il va me le redonner. Et où veux-tu en venir exactement? dit -elle avec sérieux et froideur. Elle ne semblait guèrre amusée par son ton ton humoristique.

Elle prit une gorgée de son troisième café sans le quitter de son regard questionné.

La femme leva les yeux au plafond et lacha un soupir. Puis elle les baissa sur sa lecture. Elle ne voyait pas l'interrêt à blaguer sur quelque chose de si inutile.

- Je ne vois pas se qu'il y a de drole, remarqua-t-elle toujours du même ton en froncant les sourcils.

Cela l'agassait, les gens qui essayaient de se trouver drole en disant n'importe quoi. Elle avait hate que l'enquête achève, mais n'en laissa rien paraitre.

Drance soupira en entendant Damien. Cela l'énervait être dérrangée comme ca, elle était seule quand elle arriva dans le bistro et maintenant, elle avait de la misère à se concentrer.

Sans relever son nez de ses papiers et avant que l'étudiant puisse répondre, elle s'adressa à Damien

-Cela fait quoi, je suis sur que tu étais pareil à son age, lanca-t-elle d'un ton extremement irrité.

Elle leva les yeux et fixa Damien
- Tu lui reproche quoi exactement? De t'avoir regardé de travers? Cela ne fait pas de lui notre meurtrier et il m'a même ramené mon crayon. T'as du devoir le vexer avec tes blagues tout à l'heure, ca ne m'étonnerais pas qu'il t'aille entendu, tu parlais assez fort. Je ne crois pas qu'il aille quelque chose à se reprocher s'il t'a délibérément fixer dans les yeux... , acheva-t-elle d'un ton ferme.

Elle en avait vraiment marre de son coéquipier et avait hate d'en finir avec l'enquête. Et cela irais plus vite si elle ne se ferrai pas dérranger constament pour des questions d'orgueuil d'homme...

-Allez file ! Lanca-t-elle à l'étudiant.

Han se redressa après avoir remercié Drance et ne quitta pas Damien du regard. Toujours les mêmes yeux perçants et les dents serrés. La femme commença à le sermonner. Lorsqu’elle parla, Han tourna les talons et monta son capuchon de pull sur la tête. Son sac à dos qui semblait si lourd était accroché sur son dos mais Han le réajusta de peu. Il fit alors quelque pas vers la sortie pour constater la magnifique et épaisse pluie qui se fracassait sur la fenêtre.

Il émit un bref soupir à l’idée de se tremper complètement. Non seulement il allait se tremper mais il n’avait non plus aucune idée où il irait. Le temps était vraiment mauvais. Il tourna la tête plus haut pour vérifier l’heure qu’il était sur une horloge en plastique noir et blanche très sobre. Que 12h30.

Drance lui ordonna de filler. Pour qui elle se prenait maintenant ? Bon elle avait été froide du début et ne semblait pas s’en faire plus que ça avec l’immaturité de son partenaire.

« C’est ça, si ça peut vous faire plaisir…» dit il d’un air mécontent.

Encore une fois, Han était parasite. Tien pourquoi ne pas allé se défouler un peu ? Mais la question restait de la manière saine ou malsaine ? Il trouverait bien en chemin, pour l’instant il voulait partir d’ici. Loin de ces crapules d’obsédés du travail. Au revoir !

Han se dirigea donc vers la porte de sortie et la poussa de sa main droite. Une fois dehors, la pluie tombait à flot. Il sortit de sa poche, son lecteur de musique MP3 et mit ses écouteurs. Regarda à droite puis à gauche, traversa la rue et partie sous la pluie.

[Si personne ne poursuit Han, il quitte donc ce poste]

Drance fini son café puis se leva. Elle rangea ses affaires, son expression était colérique. Pour elle s'était les indices qui comptait et non interroger toute personnes que Monsieur l'enquêteur rencontrait, il avait une chance sur mille, non... sur dix mille de trouver le coupable ainsi. Puisque que Damien aimait perdre son temps, il ne servait à rien de le disuader, pens-t-elle. Drance prit 2 secondes de calme pour respirer par le nez et empoigna son Porte-Document.

Elle sortit du bistro après avoir payée son café. Devant la porte elle serra sa veste autour de ses epaules puis se rendit vite jusqu'a sa voiture, une belle Mazda RX8 noire, qui était stationnée non loin de l'entrée. Elle dévérouilla la porte avec sa télécomande, puis sy glissa à toute vitesse. Elle démarra la voiture qui est manuelle en passant, et sortit du staitonnement pour se diriger vers son appartement située dans la haute-ville de Québec.