Perdue dans ces pensées

26 septembre. Pluvieux en après-midi.

Aujourd'hui était une journée off pour Anne-Marie. Elle s'était déjà entrainer plutôt dans la journée et désormais elle se promenait dehors... Rien à faire. Sa vie sociale n'était pas très frutueuse pour plusieurs raisons, la première étant qu'Anne-Marie n'était pas du genre sociale. Déjà son physique ne poussait pas à la rencontre, elle agissait toujours froidement en présence des autres alors soit ils partaient en colère parce qu'elle ne leur avait pas porté d'attention ou PARCE qu'elle leur en avait finalement porté ou bien il n'osait seulement pas l'approcher. Il faut dire que ces yeux d'un bleu glaciale qui ne faisait qu'augmenter le froid de son regard et ses muscles bien définis et bien ressortie n'était pas très engageant. Les personnes qui devait la connaître le mieux devaient être ces collègues de travail, ils la voyaient plus souvent et étaient OBLIGÉ de la fréquenté. Ce qui ne devait pas être plus agréable pour eux que pour elle. Elle n'avait laissé personne près d'elle depuis des années... Étrangement, elle en ressentait une certaine indifférence prit de l'habitude mais en même temps ça lui faisait mal de n'avoir personne avec qui passé du temps libre... comme aujourd'hui. Oh ! Bien sur elle pourrait aller voir Annie mais ça ne rimerait à rien. Annie ne savait plus comment la prendre depuis sa transformation alors Anne-Marie la mettait mal à l'aise tout simplement. Dans cette situation, c'était mieux de resté seule.

Anne-Marie soupira et monta le regard vers le ciel, songeuse. Après un moment, elle retourna son regard devant elle et son poing droit se serra. Elle venait de repenser à son but présent, ces recherches qui avait fait de remarquable progrès mais semblait patauger dernièrement. Bon, ça y'était son calme paisible avait fait place à sa froide colère comme à chaque fois qu'elle repensait à son manque de progrès des derniers temps et cette colère se voyait clairement dans son regard présentement. Elle inspira tranquillement et expira dans un essais de ce calmer.

Un homme en imperméable passa près d'Anne-Marie. Il sembla la regarder un moment puis il lui fit un signe de tête, comme en salutation. Bien sur Anne-Marie ne lui répondit pas puisque qu'à ses yeux à elle, elle ne le connaissait pas, ou du moins, elle ne pensait pas le connaître. Il continua sa route sans de signe "amicale" de plus. Anne-Marie continua à regarder les alentours sans se soucier d'avantage de l'homme. Peut-être était-ce l'un de ses collègues de travail qui avait voulu être "amicale" parce qu'il pensait qu'elle pourrait l'avoir reconnu.

Puis tout d'un coup, elle entendit une voix près d'elle. Cette voix elle la connaissait. C'était l'un de ces "informateurs" si on pouvait dire... Elle tourna la tête et vit l'homme en imperméable. En fin de compte ce n'était pas l'un de ses collègues de travail...

-Salut Raymond... on pourrait dire que ça va.

La voix d'Anne-Marie était particulièrement froide en ce moment en plus d'être. Pas le froid habituelle parce que ça l'énervait qu'on lui adresse la parole mais l'un des tons les plus froids qu'elle pouvait employé à cause de sa colère. D'ailleur ça se voyait clairement dans ces yeux...

Anne-Marie inspira doucement puis expria tout aussi doucement dans un essais de ce calmer. Car si il lui apportait des mauvaises nouvelles et qu'elle était dans cet état... Elle risquait de parler un peu trop. Par chance, sa colère se refoula et donc elle ne lâcherait pas de mauvais commentaires...

Anne-Marie le regarda un moment... Digérant l'inforamtion qu'il venait del ui dire. Ça pourrait être une occasion intéressante pour avoir d'autres informations et elle y serait en premier rang... Et il avait l'air vraiment enthousiaste et sur de lui sur cette information. Après tout, toute les pistes pouvait être utile ici.

-Où a lieu ta conférence ? Et à quel heure ? J'ai une job, moi, et je veux pas la perdre.

Son ton était glacial... comme d'habitude. Pour certain elle pourrait sembler provoquante mais elle ne l'était pas, elle voulait seulement ramasser de l'information sur cette conférence. Probablement qu'elle accepterait d'y aller. Dans le pire des cas, elle n'aurait qu'à prétendre d'être malade même si elle ne l'était quasiment jamais. La dernière fois qu'elle avait été vraiment malade remontait à pas mal de temps... D'ailleur elle était tanée du manque de progrès de sa recherche.

-Ha... Et puis fais juste me dire c'est à quelle heure et où c'est. J'aurai qu'à prétendre être malade. J'ai assez de congé maladie en réserve pour au moins deux mois alors je vais y aller peu importe.

Anne-Marie prit la carte que Chartier lui tendait et l'observa un moment en même temps d'écouter ce qu'il disait.

-Ouais ça peut être sympatique, le journalisme, mais ça ne m'intéresse pas et ne l'a jamais fait.

Elle arrêta de parler un moment perdu dans des pensées quelconques qui passait par là. Puis elle sembla revenir à al réalité.

-Service d'hôtellerie gratuit, hein ? Dans ce cas je vais probablement y aller ce soir, je serai déjà là.

Elle retourna son regard sur la carte d'invitation, elle était loin d'être journaliste, elle ne pourrait même pas le paraître même si elle le voulait. Anne-Marie était trop antipatique face aux autres. Mais quelques rares fois elle essais de ne pas être trop antipatique, donc elle parla à Chartier sur un ton moins froid qu'à son habitude malgré qu'avec sa voix rauque, ça ne se voyait pas tout de suite.

-Merci Chartier, j'espère que ça va pouvoir m'aider.

Anne-Marie l'écouta terminer de parler et grommela un "Bye" plus ou moins amicale. Elle leva les yeux vers le ciel qui déversait, encore et encore, des torrents d'eau sur la ville de Québec. Elle sortit de son abris partielle et se retrouva de nouveau trempé de haut en bas. Ces cheveux lui collaient sur la tête et le cou, l'eau coulait le long de ces tempes et de son nez. Elle rajusta son manteau sur ces épaules et parti d'un pas rapide vers son bloc appartement. Si elle se souvenait bien des trajets des autobus y devraient en avoir un qui passe pas trop loin du Parc Montmorency. Elle allait avoir besoin de se changer et préparé quelques affaires avant d'aller là-bas, en plus, si elle ne voulait pas manquer l,autobus pour y aller, il fallait qu'elle se dépêche. Elle serra la carte que lui avait donner Chartier, ça ferait peut-être avancer ces recherches. C'était une motivation suffisante pour y aller. Venger ses pères étaient la seule motivation jusqu'à maintenant dans sa vie. Elle n'osait pas penser ce qui se passerait une fois que son seul but serait accompli parce qu'elle n'aurait plus aucune motivation. Probablement qu'elle vivrait pour vire seulement... comme un automate. Elle finit par voir son bloc et accélèra le pas.

[Sujet clos, direction bloc appartement]