On pouvait entendre à travers...

Invité

Help… Han lui avait demandé son aide… Il semblait vraiment en piètre état… Que c’était-t-il passé? Elle jurait intérieurement, ne voulant que des réponses.

Au contraire de ce que le Québéco-japonais semblait croire, Myou ne croyait pas du tout à un pauvre junky au bord de la mort dans un appartement négligé depuis des siècles. C’était beaucoup plus que ça… Ce qui se tramait n’avait rien de chimique ou de naturel… Elle aurait même pensé à un phénomène paranormal… Non mais comment penser autrement quand elle avait des visions et entendait des trucs aussi sordides?

Son cœur battait toujours la chamade, sa respiration était saccadée et elle faillit presque lâcher le pauvre homme quand elle remarqua enfin dans quel état son corps était…

Son visage et le bras qu’elle tenait était tracé par des sillons goudronneux… Comme si un poison coulait à travers ses veines… Ça semblait grave et le jeune femme se mit à avoir effroyablement peur pour la vie de cette personne.

« Ore wa tasukeru desu… Don’t Worry… »*

Elle grommela ces quelques mots, ne sachant pas vraiment quelle langue employer pour qu’il comprenne. Il semblait être plus aisé en anglais avec ce qu’elle avait pu entendre alors elle tenta le coup.

Le garçon avait du mal à l’aider et disons que ses frêles bras ne lui étaient pas très utiles dans une telle situation… Du moins ce corps par terre et l’agitation fit en sorte qu’elle se débrouilla plutôt bien. Elle le prit par les aisselles et le traîna jusqu’à l’extérieur de la pièce…

À destination, elle le laissa adosser au mur, non loin de l’appartement et se pressa d’aller refermer la porte pour cacher le corps et ce décor peu enchanteur, presque paralysant tant s’en était effrayant et peu orthodoxe…

Ensuite elle revint à Han, s’accroupie une nouvelle fois devant lui et passa une main tremblante sur son front puis sa joue qui portait une marque noircie tout comme ce qui semblait le reste de son corps.

Elle soupira, ne sachant plus quoi faire, plongeant son regard dans celui de son vis-à-vis, souhaitant trouver le moyen de l’aider.

*[Je vais t'aider, ne t'inquiète pas...]

Invité

Myou réussit à porter Han difficilement vers l’extérieur du logement cauchemardesque. Lui fut placé sur le sol devant la porte de l’appartement. Le couloir semblait si vide mais l’air qui y circulait, même si elle était presque absente, était rafraîchissant. La lumière des fluorescent du corridor avait retentit sur Han comme une lumière guérisseuse. Étrangement, même avec cette douleur et cette migraine, Han se sentait hors de danger. Espérant que ce sentiment était réel.

Il était étendu sur le sol adossé au mur pendant que Myou alla fermer la porte des enfers. La vision d’Han semblait doucement reprendre sa régularité. Les détails autour de lui semblaient davantage percevables mais que de peu. Il força les bras pour fouiller dans ses poches. Son visage se crispa de douleur et des plaintes furent entendues. Ses bras lui faisaient encore très mal.

Dans sa poche, il réussit à mettre les doigts sur ses clés. Il tenta de les sortir de ses poches mais la force lui manquait. Les clés furent simplement jetées par terre comme s’il les avait échappé. L’une des clés affichait un chiffre, le 35.

Par la suite, Myou passa sa main sur son visage. Lui sentait le contacte d’une importance très agrandit. Comme si chaque pore de sa peau avait redoublé de sensibilité. Son corps par contre n’était ni chaud ni froid.

Le jeune homme resta assis sur le sol. Il préférait conserver le restant de ses forces pour pouvoir placer un mot lorsqu’il pourra et lorsqu’il en verrait l’utilité. Pour l’instant, il semblait entre de bonne main.

Invité

Son regard inquiet changea pour une pitié évidente quand elle vue combien ce pauvre jeune homme souffrait… Mais qu’est-ce qui c’était tramé bon sens?

Néanmoins, le seul fait d’avoir empêché tout regard dans la pièce massacré, était déjà un bon point pour reprendre ses esprits. Osaki se sentait déjà moins agitée, son cœur, bien que toujours à une bonne vitesse, avait terminé son ascension qui aurait bien pu la tuer. Sa poitrine lui faisait encore mal d’ailleurs.

Elle se relava pour regarder les alentours, cherchant une issue, une fin à cette aventure effrayante et morbide. Elle devrait peut-être le traîner jusqu’à son appart’… Ou appeler les flics… il y avait tout de même un cadavre qui traînait. Et l’on devait soigner ce type le plus rapidement possible… Quoique cela serait peut-être pas évident s’il ne souffrait pas d’un maux dont la science avait tout contrôle…

La Japonaise entendit quelque chose de métallique tomber par terre et une plainte de la part de Rivers. Son cœur se serra à nouveau, espérant pouvoir le revoir dans un bon état le plus tôt possible. Elle ramassa l’objet… C’était des clefs… Le numéro 35, l’appartement à ses côtés… Quelle coïncidence. Ils s’étaient rencontrés dans ce parc, c’étaient engueulés et Myou n’aurait jamais pensée qu’elle l’aurait vu à nouveau. Surtout pas dans ces conditions.

Elle devait le traîner jusque là. Mais comment ? Il n’y avait pas d’ascenseur… Est-ce qu’il serait capable d’arriver à faire quelques pas.

Ne se posant pas plus de question, la jeune femme se pencha pour mettre l’un de ses bras meurtri derrière son cou et elle le prit par la taille, l’en prenant toutes ses forces pour arriver à le lever. Elle tremblait toujours sous l’anxiété.

Plusieurs minutes leurs prirent pour monter chacune des marches et arriver au numéro 35. Les jambes de Han semblaient ne contenir que des genoux et ses plaintes donnaient mal au cœur à la jeune Japonaise. Elle ne le connaissait pas encore, mais détestait voir les autres souffrir… Surtout quand elle ne pouvait pas comprendre pourquoi.

Tout en le soutenant de toutes ses forces elle n’avait cessé de s’excuser…

« Suminasen… Wakaranai nande kaze wa aa… Demo ore wa soko… »*

Être là n’allait pas le guérir, mais ne pas être seule dans les moments difficiles c’était toujours plus facile. Du moins, elle espérait pouvoir contribuer à son rétablissement.

Arrivée devant ladite porte, toujours les clefs dans sa main gauche, elle adossa une nouvelle fois l’homme contre le mur, déverrouilla la porte, l’ouvrit et le releva pour le faire entrer à l’intérieur.

Essoufflée et tremblante, elle referma la porte après l’avoir déposé une troisième fois le plus doucement qu’elle le pouvait.

Elle retourna auprès de lui pour d’accroupir à sa hauteur et lui demanda, sans le toucher de peur de lui faire du mal.

« Dou ore wa tatsukeru desu ka ? kotaete boku no koeni ! » **

Elle avait presque criée la dernière phrase, ne sachant plus quoi faire. S’il n’aurait pas été aussi faible elle l’aurait prit par le collet et l’aurait secoué jusqu’à ce qu’il lui répondre… Mais elle resta là, à le regarder de ses yeux émeraude voilés par des larmes naissantes… Dans quel merdier c’était elle foutu encore une fois ?

*(Désolé… Je comprend pas ce que tu as… Mais je suis là…)
**(Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? Répond moi !)

Invité

La monter dans l’escalier avait semblé durer des heures et des heures. Myou avait eu une difficulté folle à aider Han de monter l’escalier. Elle l’avait prit par le dessous du bras pour l’aider à se porter. Les deux asiatiques avaient eu toute la misère du monde à se rendre à l’escalier qui une fois vue par Han, semblait être d’une hauteur des plus colossale.

Rendu au pied de cet escalier, Han leva lentement sa tête qui lui semblait si lourde. Il vue l’escalier en colimaçon monter jusqu’au 8ème étage et il fut prit d’étourdissement. Il habitait au 3ème et sa sauveuse semblait vouloir y monter. Elle devait avoir comprit l’invitation d’Han lorsqu’il avait expulsé ses clés de ses poches. S’il pouvait se rendre dans sa chambre, son sanctuaire, il s’y sentirait tellement mieux.

Les deux montèrent donc l’escalier en plusieurs minutes difficiles et pénible. L’un était sans force et l’autre était tremblante de stress et de confusion. Arrivé en haut, elle le fit entrer dans son appartement. Son père y était absent.

Myou le déposa par terre dans la cuisine près de l’entrer et se pencha vers lui. Elle semblait si paniquée. Han lui avait les deux bras tombant vers le planché et la tête sur le coté sans force. Sa migraine n’avait que peu diminué et à la simple tentative de mouvement des bras, un brûlement torturant parcourait ces deux membres devenus si faible. Dans son champ de vision, il ne voyait que ces lignes noires sur ses bras et avait profondément peur de les perdre ou du moins perdre leur utilité.

Elle s’adressa à lui. Sa voix était davantage claire au oreilles d’Han qui saisi le sens des paroles de la jeune femme. Elle s’était adressée à lui en japonais. Il en fut surpris. Il l’avait entendu plusieurs minutes au par avant mais il s’en rendait compte qu’à se moment. Maintenant chez lui, sa peur s’était en partie dissipée. Mais qui était elle? Han n’avait pas encore conscience que la fille qu’il avait insulté dans le parc précédemment dans la journée était celle qui se tenait devant lui. Son esprit était en grand partie concentré sur sa migraine et toute les images qui flashait dans sa tête de ce qui s’était passé. Rien d’exacte, que des passages bref et rapides.

Il s’adressa donc, en japonais à Myou :

« Dit moi que… que je vais m’en sortir. Explique moi… ce que c’est, je n’y comprend plus rien…rien »

Il ne l’avait pas dit d’un coup. Il avait prit plusieurs pauses et respirait profondément entre chaque bout de phrase. Il avait besoin de quelque chose pour se rétablir. Mais quoi? Le temps?

Invité

Habituellement si forte… Pourquoi avait-elle autant de mal à reprendre ses esprits à cet instant. Elle s’en voulait. Comment pourrait-elle l’aider en ayant aussi peur.

Toujours accroupie, elle soupira fortement en fermant les yeux. Quand elle les rouvrit, deux larmes s’échappèrent de ses yeux de jade voilés par la peur et l’inquiétude.

Une chose de bonne. Une seule… Elle su enfin s’il parlait Japonais quand il s’adressa à elle dans sa langue d’origine. Pourtant, ses mots lui brisèrent encore plus le cœur. Malencontreusement elle ne pouvait rien lui expliquer… S’il allait s’en sortir ? La dernière fois qu’elle avait autant désiré une chose… Cela datait d’un passé peu lointain.

Elle ne lui répondit pas tout de suite et le quitta quelques secondes pour faire le tour rapidement de l’appartement. C’était très vieux tout comme elle et loin de briller de netteté. Ils s’étaient engueulés, comme ça, pour pas grand-chose… Mais au fond, ils se ressemblaient peut-être… Osaki recommença à penser au destin… Ils ne s’étaient pas revus pour rien, c’était impossible. Pourquoi ? Elle ne le savait pas encore mais sentait une réponse approcher en un grand vent rugissant, tapageur et douloureux.

Peu de temps, vu la grandeur de l’endroit, lui prirent pour trouver la pièce du Japonais. Sa chambre était composée d’un lit simple aux draps entremêlés, d’une guitare électrique et d’un emplie. Il y avait un portable, un bureau recouvert de paperasse, les tiroirs débordaient de tout et de rien tout comme le garde-robe. Bref, ce que sa chambre ressemblerait dans peu de temps bien qu’elle n’avait ni bureau ni commode.

La chambre trouvée, elle retourna aux côtés de Han et reprit son manège pour l’emmener jusqu’au lit ou elle l’aida à s’étendre du mieux qu’elle pouvait. Plusieurs plaintes avaient été lancées, ses bras semblaient tellement le faire souffrir. Ça semblait insupportable. Qu’es-ce qu’il avait bien pu se passer ?...

Elle s’agenouilla aux côtés du lit et mit l’une de ses mains tremblantes dans les cheveux du jeune homme, espérant que ce contact ne lui fasse aucun mal. Elle entremêla ses doigts et lui répondit, une fois de plus au bord des larmes.

"Dasai Wakaranai, wakaranais mu… Demo kaze wa desu desu! Kanarazu!"

Myou soupira une nouvelle fois, ayant peur qu’elle ne soit pas réellement convaincante. Pourtant elle avait cette phrase comme si c’était un fait qui ne pouvait être nié, erroné. Ils ne s’étaient pas rencontrés pour rien. Il s’en tirerait, c’était certain !

[Ça craint... je sais pas, je sais rien... Mais tu vas t'en sortir! Ça c'est certain!]

Invité

Elle ne dit rien. Elle se releva après avoir prit une grande respiration. Han ne vit pas les larmes de surtension qui coulèrent des yeux de Myou. Il ne la reconnu pas non plus encore. Il n’avait pas encore le temps de s’attarder à elle. Un peu égoïste, il s’en faisait beaucoup plus pour lui et n’apportait que peu d’importance à sa sauveuse.

Intérieurement, ce n’était pas ce qu’il désirait. Au contraire il préférait aider les autres plutôt que de s’en faire pour lui. Mais avec les années, sa manière d’agir et son comportement avaient un peu dérivé de ses valeurs personnelles.

Myou se releva et quitta Han pour partir plus loin dans l’appartement. Surment pour chercher quelque chose pouvant être utile se disait le malade.

Pendant se temps, il força du bras gauche pour venir déposer sa main gauche sur son biceps droit. Il ferma ensuite le poing droit et serra les tendons et les muscles du bras droit comme pour levé des poids. Son visage se crispa de douleur et ses paupières se plièrent sous la douleur fichtrement trop atroce qu’Han subissait. Son gauche lui avait tellement coûté. Il avait réussit après un coup de volonté et de force, à rendre son bras gauche. Par contre, le bras droit lui ne levait que de quelques maigres centimètres qui eurent le prix d’une torture atrocement souffrante.

Il força du mieux qu’il pouvait afin de redonner vigueur à ses bras mais la douleur restait toutefois très présente. Lorsque Myou revint, elle se pencha pour le soulever de la même manière qu’elle l’avait faite pour qu’ils montent tout les deux dans cet appartement. Cependant, cette fois Han la repoussa un peu tentant de gagner un peu d’indépendance dans ses mouvements. Il ne fut pas vraiment capable après quelque tentative pour se lever alors il prit tout de même l’aide de Myou pour se rendre dans sa chambre par la suite.

Le déplacement ne fit pas trop long car Han semblait avoir un peu moins de difficulté à se mouvoir. Il se coucha sur le dos dans son lit. Osaki l’aida beaucoup mais Han avait contesté qu’il reste couché. Il plaça avec difficulté ses mains sur le matelas pour y prendre appuie et se lever pour s’adosser au mur derrière lui. Il ne voulait pas paraître faible couché comme un souffrant. Avoir l’air fort, c’est ce qu’il souhaitait.

Le transfert de la position couché à assis lui avait fait poussé des sifflement de douleur entre les dents qui s’étaient serré sous le mal que ses bras lui faisaient. Sa migraine semblait par contre elle se dissiper un peu plus vite. L’état de sa vision se rétablissait de plus en plus.

Il ouvra et referma ensuite les deux mains comme pour tester leur fonctionnement. Ceci le fit souffrir bien sur mais un peu moins. Pour en ce qui attrayait ses mains, le poison ne semblait pas trop faire mal. Il plia les bras plissant les yeux mais cette fois sans se plaindre vocalement. Il se retenait.

Han leva ensuite la tête vers Myou. Il la fixa quelque seconde. Son état semblait se rétablir et son regard semblait un peu plus normal. Le visage de Myou était moindrement frais dans sa mémoire. Il l’avait vue dans le parc précédemment dans la journée mais un peu trop de loin pour l’identifier d’un seul coup d’œil. Il scruta les détailles de son visage, ses cheveux, descendit vers son menton, passa ensuite rapidement par-dessus la poitrine pour suivre aussi brièvement jusqu’aux pieds. Il articula par la suite dans un japonais très lucide :

« Tu n’est pas la fille du parc toi? »

Il continuait à plier et déplier les bras comme pour les dégourdir. La douleur était toujours présente mais Han commençait à l’oublier.

Pour la question qui parle du regard qu’il affichait, c’était un peu bête. Comme si elle restait une étrangère à ses yeux et qu’il n’avait rien à lui redevoir. Il donnait l’impression que même après cet acte de bonne foie, elle était indésirée.

Invité

Han l’avait repoussé à deux reprises. Une première fois parce qu’il avait semblé vouloir marcher seul. Malheureusement pour lui la douleur était encore trop présente et il ne pu que l’aider comme les autres fois.

À la chambre, elle du retirer ses mains quand il s’assit sur son lit. Son visage montrait très bien qu’il se retenait de ne pas gémir. Il était fier, tout comme elle. Il voulait cacher sa douleur, se montrer fort… Elle n’assurait pas pour le moment, détestant être aussi faible dans ce moment qui ne demandait que de la force.

Le Japonais se mit à la contempler de haut en bas… Peut-être allait-il se souvenir d’elle. Peut-être pas… Ils ne s’étaient vus qu’un bref moment et à vrai dire, elle s’en fichait.

En se relevant, Osaki pu remarquer une amélioration sur son état. Peut-être n’était-ce qu’une illusion créée par une espérance… Peut-être pas…

Il ouvrait et refermait ses mains comme pour vérifier s’il pouvait toujours les bouger. Ça semblait toujours douloureux, mais c’était tout de même une ascension apaisante pour la jeune femme.

Puis, il s’adressa enfin à elle d’une manière plus lucide, plus nette. Il lui demanda si elle était la fille du parc, comme si elle n’avait aucune autre importance.

Myou abaissa la tête et ferma les yeux tout en rigolant doucement. Un rire de soulagement, timide, mais sincère.

« Hai watashi wo desu… Ksama ! ore wa osore kimi desu… »

Elle venait de le traiter d’enfoirer tout comme au parc, mais cette fois ci c’était sans haine, juste une manière de dire qu’elle avait détesté de le voir ainsi.

Elle releva la tête, son regard redevint sérieux. Elle essuya d’un revers de la main ses yeux rougis par les larmes qui avaient séchés. Ça l’embêtait au plus au point qu’il la voit ainsi. Sa fierté venait d’en prendre un coup.

Myou oublia un instant tout ce qui venait de se passer. Au diable les explications, l’homme paraissait aller mieux, c’était ça l’important. Quoiqu’il devrait tout de même aller à l’hôpital, il n’était pas beau à voir.

*Ne Hachiko ? Qu’est-ce que tu aurais fait à ma place ? Pourquoi t’es pas là ?* L’ex Nana se remit à penser à une jeune femme de 21 ans qui avait marquée sa vie à jamais et elle se mit à se demander qu’est-ce qu’elle foutait ici… Dans un appartement à Québec, devant un type à demi mort… Seule et complètement désemparer… Elle venait probablement d’atteindre les bas fonds.

(Oui c’est moi… Enfoiré ! Tu m’as fait peur… )

Invité

Osaki abaissa un peu la tête et ricana. Han lui leva un sourcil en guise de questionnement. De quoi riait elle? Encore de lui? Han était décidément obsédé à l’idée qu’elle s’était foutue de lui dans le parc et qu’elle faisait de même encore dans cette chambre. Pourtant, il n’y avait rien de drôle dans tout ça. Les deux asiatiques venaient de vivre ce qui semblait avoir été un cauchemar, pourquoi en rire?

Il fronça les yeux suite à ce moment d’amusement chez Myou. Elle lui parla en l’appellent l’Enfoiré ce qui n’aidait pas trop la cause émotive d’Han. Bien sur il s’agissait ici d’un nom donné à titre de blague mais le jeune homme était bien du genre susceptible.

« Tu te fou encore de moi? Dégage d’ici si t’es pour continuer ainsi… » répliqua il toujours en japonais.

Il avait un ton sévère. Il n’avait vraiment pas qu’on rie dans ce genre de situation. Lui n’allait vraiment pas bien. Ses bras lui faisaient toujours souffrir et les mouvements de bras ralentissaient. La douleur se faisaient fatigante et Han finit par laisser ses bras choirent sur le lit.

Les marques noires était toujours là, du même noir que la première fois. Aucune amélioration de ce coté. Sa tête le faisait toujours souffrir.

En ce qui concernait Osaki, Han cru percevoir des larmes couler de ses yeux. Qu’avait elle? Ce pouvait il vraiment que quelqu’un s’en fasse pour Han? Non un peu trop improbable. Probablement le trop d’émotion que cette aventure avait causé à son petit cœur fragile. Elle avait craqué mais se ressaisie rapidement et reprit ses esprits. Poursuivant la discution en japonais, il dit :

« Et puis qu’est-ce que tu fous ici au juste? Tu t’es dis que t’allais sauver un mec qui t’avait envoyé promener dans un parc la journée même? À ta place, je l’aurai laissé crever le pauvre type qui j’étais par terre. »

Il lâcha un soupire désespéré. Pourquoi quelqu’un venait à son aide? Han ne pouvait pas croire ceci. Ce n’était pas dans ses habitudes. Il réagissait donc arrogamment face à Myou.

Invité

Le comportement de Han la laissa froide bien qu’elle du s’avouer surprit. Quel rabat-joie ! Un merci aurait été autant apprécié, il la traitait comme si elle ne valait pas mieux qu’une mégère insipide et décidément de trop dans sa chambre.

Elle fronça les sourcils, un air neutre revenu sur son visage blême et cerné qui laissait clairement percevoir qu’elle avait le sommeil léger depuis quelques jours. Son cas n’allait pas se régler de si tôt avec ce qu’elle venait de vivre.

Osaki savait très bien que tout n’était pas terminé et que l’homme souffrait toujours, mais elle était soulagée de pouvoir enfin converser avec lui, elle n’était plus complètement seule bien que le Japonais semblait la mépriser au plus au point.

« Iie ! Anshin desu ! »*

Son ton était calme bien que bien poser. Elle s’était levée, restant toujours devant lui. S’il ne voulait pas de son aide, elle allait le laisser là. Elle s’en foutait bien de ce type. Pourquoi s’inquiéter pour un bougre de ce genre qui la traitait de cette façon. Myou… Ou Plutôt Nana… Pourrait en venant ici, son ancienne personnalité l’avait abandonné… Auparavant, Osaki était une dominante, tout le monde la respectait et aucun type n’avait d’affaire à venir lui parler à la façon de ce stupide Québéco-Japonais… Décidément ils n’allaient pas bien s’entendre ces deux là.

Ensuite il continua son roman flétrie et non pertinent. Elle n’était ni rancunière, ni barbacane ! Pourquoi elle l’aurait laissé dans son mal pour une chamaille enfantine et puérile qui n’avait durée que quelques minutes, peut-être même seulement quelques secondes. Elle se dit que l’immaturité le rongeait probablement beaucoup plus que ce venin qui semblait toujours couler dans ses veines.

« doshitano ?! Ore wa reikoku yo ! Mo ahou! ki ni shinai de no koeen ! douitashimashite... Doomo yo... »**

Elle ne voulait pas vraiment le laisser dans cet état, elle aurait bien aimé l’aider... Mais pas en se faisant parler sur ce ton. Donc elle prit la direction de la porte, et avant de complètement disparaître de l’entrebâillement, dos à lui, elle leva la main en signe de salutation et ajouta :

« Ja ne… »***

Son ton était indifférent, comme s’il ne s’était rien passé. Pourtant elle n’aurait eu qu’une envie : Sortir Han d’ici et partir très loin du cadavre et de ces visions peu séduisantes. Elle se dit qu’au moins elle n’était que la chambre d’à côté. Si elle venait à entendre un son inhabituelle, la jeune femme pilerait sur son orgueil et irait voir l’état du blond.

Les mains dans les poches de sa jupe de cuir, elle prit les devants pour sortir de l’appartement, tout en soupirant, toujours horriblement stressée, sur le point de fondre sous le poids de ces évènements incontestablement riches en émotions.

*[Non! C’est du soulagement!]
**[C’est quoi ton problème ?! Je suis pas sans cœur, ni stupide ! Je t’en pris, ne me remercie surtout pas…]
***[À plus...]

Invité

Myou répondit en le sermonnant. Son problème? Le problème d’Han s’était lui-même. C’est à ce moment qu’il se rendit un peu compte que sa façon d’agir, n’aidait pas vraiment à son social. Il le savait mais vivait avec. Son arrogance avec les autres était une façon de montrer sa supériorité. Il provoquait mais n’allait jamais violenter quelqu’un. Le gens avaient habituellement peur de lui ou ils partait découragé de son comportement.

Mais là, c’était différent. Osaki voulait être bonne avec lui mais l’étudiant réagissait de la même façon qu’avec n’importe qui d’autre. Pas assé de gens avait été serviable à son égard pour qu’il puisse être redevable convenablement.

Elle quitta donc la place. Elle avait été déçue de la réaction d’Han. Il se sentait coupable bien sur mais son orgueil ne lui permettait pas de la remercier. Pas encore. C’était dommage que le véritable Han bon et protecteur était enfouit sous une couche de noir d’indifférence.

Il ne répondit rien à la jeune japonaise. Il se tue et ne la regarda même pas. Lorsqu’elle sortir en lui disant au revoir, il se laissa choir sur le dos. La faible lumière qui traversait ses rideaux horizontaux gris n’éclairaient que peu la chambre.

Il s’arrêta un peu. Il mit de coté Myou. Il repensa à toute cette histoire étrange. La visite chez l’homme du deuxième étage fut quelque chose qu’il n’était pas prêt d’oublier. Surtout si ces marques sur ses bras restaient là. Dans sa tête,

Han avait perdu de bouts. Après être entré chez le peintre, Han n’avait que de brève image en souvenir. Il se souvenait de s’être fait offert du café et que l’homme semblait malpropre. Il avait la sensation d’avoir fait un rêve étrange. Mais pourtant, on ne se réveil que rarement d’un rêve avec les veines noires et dans un appartement avec un mort à ses cotés. Tous ces moments dont il n’avait que de trop vague souvenir le tourmentait.

Enfin, l’épuisement le rongeait. Voilà qu’il était sur son lit et que Myou était partie. Du repos serait une chose à envisager. Ce qu’il décida de faire. Il se tourna sur le coté en poussant un gémissement causé par la douleur de ses bras. Sa migraine était un peu moins forte mais la fatigue avait prit le dessus et il sombra dans un sommeil réparateur bien mérité…

Invité

Elle se sentait comme un « Bon débarras ! » en entrant chez elle, la porte déverrouillée à la cause de sa sortie pressante de tout à l’heur. Dans son appartement, la porte refermée, son regard se dirigea instantanément l’où elle avait aperçu l’homme décédé qui devait toujours traîner à l’étage du dessous… Son cœur se serra, ayant peur que la vision revienne la hanter d’un moment à l’autre.

Elle alla replacer son matelas en le glissant devant la fenêtre toujours ouverte, laissant un mince filet de fraîcheur venir la faire frissonner. La Japonaise referma la fenêtre et les rideaux pour cacher un ciel gris qui s’ombrageait rapidement. La soirée approchait et elle était assurée de passer une nuit blanche, se questionnant et se demanda ce qu’il allait en devenir de Han et ce mort abandonné…

Osaki s’assit sur son matelas au seul drap déplacé et froisser, les bras croisés, le regard vitreux. Elle regardait le vide de la pièce et écoutait les bruits mécaniques que provoquait son frigo… Rien d’autre… Elle se demanda qu’est-ce qu’elle restait ici à rien faire…

« Ittai…chappui chappui »*

Il n’y avait rien pour chauffer l’endroit et elle était frigorifiée… Elle qui n’avait jamais connu le froid… Peut-être que son corps l’alarmait. C’était un avertissement. Il tentait de lui communiquer qu’elle avait besoin de quelqu’un pour la prendre dans ses bras. Coller sa tête contre la poitrine de Ren et écouter les battements de son cœur… Douce tentation qui n’arriverait plus jamais.

Elle en était honteuse, sa fierté en prenait un grand coup… Mais après avoir vécu ces évènements qui n’étaient pas complètement terminés, elle aurait aimé de la compagnie. *Hachiko…* Un gentil chien obéissant dont l’on devait toujours s’occuper… Ça serait bien pour lui changer les idées.

Cependant, ici le seul animal qu’il y avait c’était ce Québécois égoïste et pédant qu’elle avait en tant que voisin… La caille, le destin lui en voulait. Le roi de la terreur comme huit le disait si bien…

La Japonaise se coucha sur son matelas après avoir sortir de sous le matelas un lecteur Cd. Elle mit les écouteurs dans ses oreilles, tenta de se mettre à l’aise, ferma les yeux et s’endormit après plusieurs minutes sur une chanson de Blast qui racontait la vie d’une liberté sans précédente…

*[Ça craint, il fait vraiment très froid]

Invité

Le sommeil d’Han fut tranquille. Avant de s’endormir, il avait craint un peu l’apparition de cauchemar et s’était demander si dormir était la chose à faire. Peut importe, il s’était endormit.

Plusieurs heures passèrent ainsi. Il dormit tranquillement ne bougeant même pas de sa position initiale. Ce qui était surprenant car Han bougeait habituellement énormément lors de ses nuits. Les nuits qu’il ne dormait jamais assé. Il passait ses soirées trop longues à pratiquer sa guitare, à s’entraîner dans sa chambre, dans le gym, à étudier, à travailler.

À son réveil, sa chambre était plongée dans la noirceur totale. Il ouvrit les yeux doucement et se frotta la figure avec ses mains. Tien, il n’avait presque plus mal. La douleur s’était en grande partie éteinte. Il ne ressentait aux bras plus qu’un simple étirement normal. Comme s’il venait de faire une soixantaine de pompe, il avait les bras raqués. Heureux de se rétablissement, il se remonta assis sur son lit en s’accotant sur son étroit matelas. Il percevait quelques lueurs qui donnaient des formes rectangulaires à travers ses stores. Les lumières de la ville fournissaient comme à chaque nuit, leur lumière artificielle.

Il se tourna sur le coté et déposa les pieds par terre restant assis sur son lit. Il alla porter ses mains sur sa figure et se massa la figure. Un soupire sortit de sa bouche et il prit une grande respiration. Son attention se tourna ensuite vers son réveil matin. Celui-ci affichait 9h12 pm.

Han avait dormit un bon moment. Ce sommeil fut très bien efficace car Han se sentait beaucoup mieux. Il n’avait plus du tout mal à la tête.

La première question qui lui vint à l’esprit était à propos de Myou. Enfin pour lui ce n’était qu’encore la fille dans le parc car ils n’avaient pas eu l’occasion de se présenter. Que faisait elle à se moment? Han trouvait ça un peu étrange de ne pas avoir été réveillé par la police. Elle aurait pourtant du appeler les policiers pour faire coffrer Han. Elle l’avait tout de même trouvé à coté d’un mort. D’ailleurs, ce mort était toujours là? Pourquoi la fille du parc n’a pas appelé personne? Où était elle? Que faisait elle? Qui était elle réellement? Pourquoi était elle venu le chercher chez le peintre? Toute ses questions enfin…

Il se leva debout et alluma sa lampe de chevet. Cette petite lampe qui se trouvait sur le tout petit bureau à coté de son lit. Lorsque la lumière fut, l’attention d’Han se tourna immédiatement vers ses bras.

Les marques y étaient encore et n’avaient aucunement pâlit. Qu’est-ce que cela voulait il dire? Au moins, il avait retrouvé une mobilité presque parfaite de ses bras. Son souffle fut long et déprimant. Ces veines allaient elle être de cette couleurs encore longtemps? Dans un certain sens, ça avait du style. On aurait dit un tatouage de loin. Mais si on s’en approchait, on pouvait facilement voir que se n’était pas de l’encre dans les pores de la peau.

Question de tester d’avantage ses bras, par manque de certitude, Han se dirigea vers sa guitare. Il brancha l’amplificateur et y lia la guitare à l’aide d’un fil. Il tourna une petite roulette noire et un son de vibration sourde se fit entendre. Han lui retourna s’asseoir sur son lit et toucha quelques cordes. Le son n’était pas trop fort mais les notes sortaient bien.

Il gratta ensuite faisant plusieurs accords créa une espèce de douce balade à feu de camp. Il s’arrêta et regarda l’instrument. Il sonorisa une mélodie dans sa tête. Oui il avait de l’inspiration. Il allait se défouler. Mort aux voisins. Il alla sur son amplificateur et monta la distorsion du son pour ensuite gratter un peu question de voir le changement. Il augmenta ensuite le son à un niveau dépassant le nécessaire.

Et il partit. Partout dans le bloque, on pouvait entendre à travers une musique violente et brutale. D’une grosse résonance de hard-metal, Han s’était levé debout et jouait avec puissance. Il sautait souvent aux notes importantes et s’était même permis de crier quelques paroles improvisées. Des paroles anglaises vulgaires bien sur. Il dansait avec sa guitare dans tous les coins de sa chambre en se faisant tourner la tête brutalement comme le faisaient les guitaristes de groupe métal.

«
Death to you father!
Kidding me like I do
for you motherfucker.
This is the words I shall throw you.

Just go away and die!
I’ll kick your head high in the sky
...

»

Invité

Pour l’une des rares fois, Myou fût privilégié d’un sommeil sans rêves. Son sommeil était sombre, elle était bien sur son mince matelas et cette couverture usée. La musique c’était éteint après une vingtaine de chansons, ses écouteurs étaient emmêlés autour de l’un de ses bras marqué par les fils grisâtres. La bouche légèrement entrouverte, sa respiration apaisée et lente, elle divaguait de sommeil profond en sommeil léger sans songes.

Elle ouvrait une porte… Deux hommes étaient par terre… Un mort, et un… Qu’est-ce qu’il avait ? L’un des deux, le Japonais, se traîna en rampent jusqu’à elle, sa main dirigé vers son visage, sollicitant de l’aide… Il était effrayant… Comme un cadavre qui s’avançait vers elle pour retrouver un semblant de vie… Myou recula, les yeux agrandis de peur, voulant fuir cette chose au plus vite. Le jeune homme aux veines de poisons se mit à se tortiller de douleur en criant des mots étranges, qui brouillaient l’instant présent… Comme si deux scènes avaient été mêlées.

« for you motherfucker. This is the words I shall throw you... “

Myou ouvrit les yeux... Elle était à son appartement maintenant plongé dans la noirceur. Enfin, presque dans la totalité puisqu’une lumière artificielle venant des lampadaires de l’extérieur, répandait une douce lumière jaunâtre qui laissait entrevoir suffisamment de choses pour bien s’y retrouver.

Elle se releva, ayant un mal de tête horrible. Un crissement de cordes venait s’abattre contre ses tempes douloureuses. Quelqu’un jouait de la guitare électrique… C’était le Japonais dont elle ne connaissait pas encore le nom… Elle en était persuadée…

Osaki se releva debout, titubant légèrement sous un étourdissement à la cause inconnue. Les chiffres lumineux de son micro-onde indiquaient 21h14. Bon il n’était pas vraiment tard… Mais elle aurait pu dormir encore toute la nuit si ce salaud ne l’aurait pas réveiller de cette manière si insupportable et grotesque.

Elle grommela quelques jurons en sa langue maternelle d’avancer vers sa porte. Elle n’allait pas le laisser faire. Il cherchait la guerre. Eh bien il allait la trouver plus tôt qu’il le prévoyait. Myou n’avait rien à se mettre sur le dos ou dans les pieds, elle avait cette habitude de dormir avec bottes, vêtements et bijoux… D’où ça lui venait ? Sûrement de son temps de débauche.

D’un pas traînant, les yeux mi-clos, la Japonais sortit de son appartement pour faire quelque pas et se rendre devant la porte du blond…

*Est-ce que je frappe ?... Nah… *

Un sourire inquisiteur, presque sadique en coin, elle recula légèrement et s’entreprit de marteler à grands coups de pied la pauvre porte qui lui refléta un pommier qui avait subi la même chose. Trois coups lui prirent pour défoncer la porte qui tomba presque de ses gonds. Elle s’était ouverte mais pendait, encore soutenu par la charnière de bas. Ses pieds avaient presque défoncés le bois plutôt vieillot. Disons que sa force n’avait eu aucun effet sur cette pauvre chose qui était déjà sur la fin de sa vie sans aucuns doutes.

Ensuite elle entra, n’attendant même pas si le Japonais avant entendu tout son vacarme par-dessus sa guitare qu’elle aurait bien aimé lancer par la fenêtre.

Myou entra dans la chambre qu’elle connaissait déjà, approcha très près de Han, se pencha et débrancha l’amplificateur. Ce qui eut pour effet d’abaisser la musique à un grattement faible et peu convainquant.

« kuchi ni chakku ! shinjimae… »

Son dernier mot avait fondu, voulant suivre un tas d’autres injures qui ne virent pas le jour. Elle avait le goût de l’engueuler pendant des heures… Mais se ne fut que ces mots qui purent franchirent la barrière de ses lèvres tremblantes de frustration tout comme son corps délicat.

(La ferme ! Je t’emmerde !)

Invité

Le guitariste était énormément concentré dans son rôle de rockeur au cœur de métal. Il n’avait aucunement perçue les coups de la porte de l’appartement qui avaient volés en éclat dans la cuisine. La japonaise joliment en rogne traversa la cuisine pour se rendre vers la porte de chambre déjà ouverte d’Han. Lui ne la vue pas venir car il avait la tête penché vers l’avant à crier et le son camoufla les bruits de pas lourd frustrés de Myou.

La musique fit réduite à des craquements de corde médiocre. Han lui arrêta de crier seulement une seconde après. Il n’avait pas comprit la raison de l’arrêt subit de son vacarme. Il gratta quelque coup d’essais sur sa guitare mais rien. Ensuite, apercevant quelqu’un du coin de l’œil, il tourna la tête vers elle. Ses cheveux cachaient son regard meurtrier.

La voilà qui criait. Qu’avait elle donc après lui? Han ignorait totalement qu’elle habitait à coté alors il s’imagina plusieurs choses. Elle était restée dans la cuisine tout ce temps? Peut-être qu’elle était dehors et qu’elle l’avait entendu ou elle habitait dans le bloque? Certes Han était conscient du bruit qu’il avait causé et devait s’attendre à ce que quelqu’un vienne gâcher son plaisir mais pas elle.

À l’acte dérangeant de Myou, Han lui répondit en japonais toujours :

« Tu as l’intention de me hanter encore longtemps toi? »

Puis il se redressa droit tenant toujours la manche de sa guitare avec son bras noircis de veine pourrie. Il avait prit un ton plutôt neutre. Il ne démontrait aucun signe de frustration ou de colère. Il restait debout, à regarder Myou derrière ses cheveux blond artificiel tout dépeigné.

Invité

Han était resté calme et posé à sa colère immergeant qui s’était envolé à sa dernière insulte. Elle ne savait plus quoi lui dire. Le hanter ? Que croyait-il faire ? C’était lui le salaud qui venait le hanter dans son sommeil pour le réveiller avec des bruits tout à fait disgracieux, lui engendrant un énorme mal de tête.

Elle lui répondit, elle aussi toujours en Japonais, sont ton redevenu neutre et calme. Myou s’était approcher très près de Han qui faisait une bonne tête de plus qu’elle, son regard de Jade montrant une certaine impatience.

« Je te hante ! Moi ! C’est pas moi qui vient te réveiller avec des cries et des accords dissonants… Tu veux jouer ? Tu veux embêter tout le bloc ? Et bien soit ! »

Ces mots était secs, un staccato doux et désinvolte. Elle recula, remarquant que les veines de l’homme étaient toujours noircies… Elle s’arrêta un moment, fixant ses bras, se demandant toujours ce que c’était. L’on aurait pu croire à un tatouage, mais à cette distance… Non c’était impossible, il y avait quelque chose d’anormal chez ce type et elle ne s’aurait probablement jamais ce que c’était.

Elle retourna donc à son projet, sortit de la pièce, traversa la cuisine, passa la porte défoncée et retourna dans ses appartements dont l’entrée était toujours entrouverte.

Près du matelas, était disposé un amplificateur. Elle le brancha puis se dirigea vers la comptoir de la cuisine où elle avait laissé son étuis à guitare qu’elle ouvrit pour en prendre le contenant.

Debout, sur son lit, elle avait assemblée son instrument de vie, mit l’amplificateur au plus haut volume qu’elle pouvait sans qu’il n’y ait des parasites et commença à gratter un air énergique.

Ensuite vint des paroles qu’elle chanta de sa voix magnifiquement séduisante et juste. Un pur plaisir, elle s’en sentit libérer, soulagée. Elle en avait même oublier qu’elle ne faisait cela que pour embêter son voisin.

«

kurikaesu hibi ni nanno imi ga aruno?
ah sakende...
tobidasu GO
hakitsubushita ROCKING SHOES
haneageru PUDDLE
flash back
kimiwa CLEVER
AH, REMEMBER

ano niji wo watatte ano asa ni kaeritai
ano yume wo narabete futari aruita GLAMOROUS DAYS

»

[les jours répétitifs, ça signifie quoi?"
ah, je crie
Rocking Shoes que j'ai usés
Puddle à laquelle j'envoie un coup de pied
flash back
tu es Clever
Ah, Remember

je voudrais traverser cet arc en ciel, et revenir ce matin-là
où on s'était promené tous les deux en se racontant nos rêves, Glamorous Days]

Invité

*
**
*

Au même moment, une automobile se stationna dans le stationnement du bloque appartement dans lequel les deux criards se trouvaient. Un homme blanc sortit du véhicule mallette à la main. Il portait l’habit veston cravate classique de l’homme fonctionnaire de bureau. Il semblait épuisé de sa journée puisque chaqu’un de ses mouvements était fait lâchement.

Tommy Rivers, le père d’Han avait finit de travailler. Il rentrait chez lui.

*
**
*

Han regarda Myou sans rien dire. La voilà qui s’exprimait. Han la trouvait drôle intérieurement. Il trouvait amusant quand quelqu’un se laissait prendre dans son jeu aussi facilement. Lorsqu’il était la cause des frustrations des gens, il s’en réjouissait.

Elle avait regardé ses bras. Han lui ne dit absolument rien, il la suivait des yeux sans se déplacer. La tête tournait selon les déplacements de Myou. Celle-ci quitta finalement l’appartement repassant par la porte qu’elle avait précédemment enfoncé.

Lorsqu’il vue la porte presque par terre, Han changea de visage. Voilà une réelle frustration qui prenait le dessus. Il déposa sa guitare sur son lit et alla dans la cuisine contemplée le massacre. Il se pencha davantage pour évaluer l’étendu des dégâts.

Quelques secondes après, une autre musique entrait en compétition. L’autre folle commençait son manège.

« Ah l’enfant d’chienne ! » s’exprima Han dans un vulgaire québécois.

Il releva la porte et l’accota sur le mur juste à coté de du cadrage de porte. Il sortit dans le couloir pour aller vers l’appartement voisin mais voilà qu’un homme se dressait entre les deux.

« Kuso…» soupira Han.

Tommy regardait Han d’un air légèrement coléreux. Han, avant même que son paternel eu pu placer un mot, retourna en vitesse dans sa chambre. Il enfila un gilet noir à manche longue qui traînait par terre. Son père ne devait absolument pas voir les veines noires de ses bras.

Tommy entra et remarqua que quelque chose clochait. La porte n’était en effet pas à sa place habituelle. Il laissa tomber sa mallette par terre.

« What the fuck have you doing to this door Han !? » dit Tommy

Le japo-québécois savait qu’il allait se faire taper sur les doigts. Il ressortit de sa chambre l’air aussi coléreux que son père.

« Sorry dad, I’ll take care of her … » dit il en contournant son père pour retourner dans le couloire du troisième étage.

Lui se retourna vers le cadre de porte d’un regard confus et désespéré.

« And who the hell is playing that damned music ?! » cria Tommy.

Han arriva devant la porte de l’appartement voisin qui était entre ouverte. Le son venait bien de là. Il entra sans rien dire et se dirigea vers Myou qui se tenait debout avec sa guitare beaucoup moins stylisé que celle d’Han mais d’une marque valant beaucoup plus chère. Il était arrivé d’une vitesse telle qu’il se permit même de se donner un élan pour foutre un coup de pied sur le coté visant le fil qui était branché sur la guitare. Le fil en question se décrocha violement et vola vers le sol.

La musique arrêta d’un coup, le fil était peut-être même brisé au coup auquel il avait été débranché. Han s’écria ensuite en japonais :

« Salope ! Tu est folle ou quoi merde ? En plus de me faire chier tu viens tout foutre ma demeure en miette? Tu vas le payer tu as compris? Tu vas me payer cette foutu porte! »

Il était très en colère. De plus, son père n’allait vraiment pas apprécier que Han cause la destruction de son appartement. Il allait en entendre parler longtemps.

Invité

Enfer et damnation! Elle ne pourrait indubitablement jamais vivre sereinement aux côtés de ce con. Bon, il était vrai qu’elle venait de détruire sa porte… C’était peut-être exagéré… Mais il n’avait qu’à pas attiser sa colère de cette façon. De plus, elle vivait une période effroyable et se foutait donc d’une foutue porte en bois pourris.

Elle laissa sa guitare sur le matelas, oubliant son envie de chanter toute la nuit. Elle se dirigea vers son comptoir, semblait presque avoir oublié Han. Elle prit sur le meuble un paquet de clopes et un briquet. Elle s’alluma donc une cigarette en se disant que ça devait faire au moins 6 heures qu’elle n’en avait prit aucune… Elle devrait arrêter… Mais bon, ce n’était pas vraiment la préoccupation principale du moment.

Myou… Ou plutôt la rugissante Nana s’avança vers la Japonais jusqu’à ce qu’il n’y ait qu’un souffle entre leur deux corps. Moment de provoquer ? Et comment. Elle retira la cigarette de sa bouche et expira une bonne quantité de fumé dans le visage de l’hôte.

«Ki ni shinai de no to. Kaze wa sagasu desu ? Kaze wa mitsukeru. »

Elle avait parlé d’un ton posé et détendu. Son poing dans la figure… C’est ce qu’elle visualisait en ce moment. Dieu que cela lui apporterait un grand bien. Cet ados puéril en crise avait besoin de se faire remettre en place.

Ren… Elle repensa à ce jour où elle l’avait rencontré… Avant même de l’avoir vu une première fois, elle l’avait détesté. Ce type avait été abandonné étant bébé dans un entrepôt désaffecté. Seulement quelques mois de vie accumulés et il était en tête de la plupart des journaux de la région. Nobu, l’un de ses meilleurs amis lui avait dit que Ren était fière d’avoir eu une enfance difficile, que ça lui avait permit d’être un bon guitariste et de devenir célèbre avec ses chansons. Sa muse était son abandon… À cette époque, Nana avait trouvée ça stupide et s’était mise à le détester tellement cet homme l’avait marqué à la représentation où elle l’avait vu pour la première fois… Dire qu’elle n’avait jamais aimé quelqu’un autant quelques temps après cette soirée…

Puis la réalité revint. Ce type qu’elle détestait maintenant… Elle le détesterait toujours et en était assurée. Le destin avait voulu lui faire un ennemi… Pourquoi cela ? Avait-elle envisagée d’autres surprises désagréables de ce genre, elle espérait que non…

(On s’en fou de ta porte. Tu m’as cherché ? Tu m’as trouvé.)

Invité

La fumée que Han reçue dans le visage ne provoqua aucune réaction de sa part. Il avait toujours le même regard haineux. Elle se faisait un plaisir de se foutre de sa gueule. Il le savait, cette fille était une véritable diablesse. Tout comme lui d’ailleurs. Tien étonnant, pourquoi ils ne s’aimaient pas? Ils étaient en effet beaucoup trop semblables. Les deux étaient aussi mule l’un envers l’autre. Deux orgueilleux, deux tête dur, deux dur à cuir.

Aucun n’allait céder. Ceci dépassa Han qui laissa échapper un sourire moqueur. Il la trouvait au plus haut point amusant. Mais ici le terme «amusante» ne prend pas vraiment le sens de plaisante. Il se faisait un plaisir fou à la voir se fâcher et à se battre contre elle.

Il souriait en en rire presque. Il était rare que Han affichait ce genre d’émotion mais Myou le faisait bien trop rigoler.

« Tu es vraiment drôle à voir aller toi. » dit Han en japonais.

Sur ces mots, il marcha lentement vers la porte de sortie l’appartement de Myou. Il avait le sourire aux lèvres. Il riait vraiment d’elle. Pourquoi se retenir? Elle voulait la guerre et bien elle l’aurait. Voilà qu’il se vengeait de la passe dans le parc et puis toute les autres.

Lorsqu’il arriva pour sortir, Tommy pointa le bout de son nez dans le cadre de la porte de Myou. Han trouvait ceci amusant. Il s’adressa donc à son père.

« This is her. The one who break our door. Now we know where she lives, call the cops if you want I don’t care. »

Han se retourne ensuite vers Myou toujours aussi souriant. C’était ironique bien sur.

« Moi je ne m’en mêle plus, c’est TON problème maintenant. » dit il en japonais.

Il contourna ensuite son père qui ne comprenait plus rien. Incertain, il dit à Myou :

« You broke our door? »

Non seulement ce fut en anglais, mais il n’avait aucune idée à qui il s’adressait. Han s’attendait à ce qu’elle mente et qu’elle redirige tout sur son dos mais il allait bien savoir se défendre. Le jeune homme avait confiance en lui pour ça.

Invité

Sa provocation n’eut aucun effet sur le blond… Elle devait s’avouer qu’elle s’en doutait… Au fond ces deux là étaient semblables… Presque identique… Mais deux aimants aux mêmes pôles ne font que s’éloigner et c’est ce qui se passait à ce moment même.

Han lui dit qu’elle était drôle à voir… Ensuite il parla à son père et elle ne pu pas très bien saisir ce qu’il lui avait dit…

Et voilà ! Le paternel venait pointer le bout de son nez devant son appartement ! La famille de l’ennemi maintenant ! C’était quoi ce bordel. Myou se dit qu’elle était complètement devenu folle et que tu ce qui se passait devant elle en ce moment n’existait pas.

Décidément elle allait avoir une première impression des Québécois plutôt exécrable… Et encore là le mot était très faible.

« shiseiji… Kazde magaru koro oto-san… »

Pas capable de se défendre seul qui plus ait. Néanmoins, le paternel était toujours là et elle cru qu’il lui demandait si c’était elle qui avait démontée la pauvre porte.

Elle soupira puis alla fouiller dans les poches de sa veste, elle s’avança ver Tommy avec un portefeuille en main. À son niveau, gardant une distance raisonnable, elle s’entreprit de fouiller jusqu’au fond ses quelques économies, prit la main du père brusquement et y fourra quelques yens en papier.

« Hai, ore wa. »

Elle lui avait donnée environ 3100 yens, ce qui faisait qu'approximativement 30$ en argent canadien. Peut-être ne serait-ce pas suffisant pour tout rembourser, mais ce qu’elle venait de donner était sa nourriture pour le prochain mois… Elle ne pouvait faire mieux et devra maintenant se trouver un boulot dès demain si elle voulait manger quelque chose cette semaine.

Puis, se foutant de l’impolitesse qu’elle montrait, elle ferma sa porte au nez des deux hommes et retourna s’asseoir sur son matelas. Ses yeux maintenant voilés de larmes fixaient la porte, ne sachant plus quoi faire ni penser.

Non ce n’était pas pour ce stupide adolescent qu’elle avait ce goût d’éclater en sanglot. C’était pour tout et pour rien. Pour être loin de chez elle, de celui qu’elle aimait, loin de sa musique…Elle était seule tout comme étant enfant. Une gamine orpheline dans un corps de femme, c’est ce qu’elle était.

(Quel enfant… Tu te tournes vers ton père…)
(Oui c’est moi)

Myou ferma la porte et la fixa. Des larmes lui montère au yeux se qui nuit à sa vision considérablement. Au même moment tous l'appartement d'assombrit les meubles de mire à vibré comme si il étais animer d'une vie propre.

Han étais face à face avec Tommy lorsque ses bras lui fire un douleur atroce telle insuportable qu'elle le fit tomber sur ses genou. Le temps que Tommy le père de Han réagisse une jeune adolescente de quinze ans se matérialisa derière lui. La peaux de la jeune fille étais très pale et ses lèvre bleu. Toute ses veines était noir comme celle des bras de Han.

Elle sourit brièvement à Han mais se n'étais pas agréable comme sourire il était froid et cruel. Les cheveux de l'adolescente étais noir foncé et ses yeux étais bleu acier. Elle semblait morte. Elle dit en murmurant doucement dans la tête de Han.

"Je m'occupe de tes soucie... Laisse moi faire."

Dans l'appartement de Nana de petit objet notament des ustencils et des assiètes commencère à volé vers elle.

Invité

Osaki ne su pas instantanément si la noirceur qui recouvrait peu à peu la pièce était dû aux larmes qui embrouillait sa vision. Elle baissa la tête, ferma les yeux et s’essuya une nouvelle fois le visage du revers de la main. Elle était si lâche, elle s’en dégoûtait. Pleurer n’avancera rien à ses problèmes, au contraire. Mais maintenant elle n’avait qu’une envie et c’était de se trouver un nouveau logement… Bien qu’elle n’avait plus aucun sou.

Elle rouvrit ses yeux… Tous les meubles de l’endroit, bien qu’ils étaient peu, vibraient… Comme s’ils prenaient vie… Myou se releva promptement en regardant de tous côtés. Dans quel merdier elle s’était retrouvée ?

Puis elle se retourna lentement vers sa droite où étaient ses armoires… Des trucs avançaient vers elle… Notamment des ustensiles et des assiettes…

Elle ne pu s’empêcher de pousser un fugace crie de surprise. Elle n’en revenait pas, tout simplement pas… Et eu la preuve évidente que tous ce qui se passait depuis sa vision, était loin d’être réaliste et explicable. Magnifique ville Québec…

Myou resta pétrifiée quelques secondes avant de réagir. Elle alla vers son matelas qu’elle renversa de côté pour se cacher derrière lui, dos à sa fenêtre avant que ces trucs volants ne lui foncent littéralement dessus.

«Dasai… »

Elle ferma les yeux, espérant qu’en les rouvrant, tout soit redevenu intacte.

(Expression voulant dire que cette histoire ne sent pas bon.)

Invité

Han s’apprêtait à retourner chez lui lorsqu’il entendu la porte de fermer. Il se retourna vers son père qui lui, le regardait avec un air furieux. En retour, le jeune homme haussa les épaules.

La seconde suivant cet acte, Han sentit quelque chose de douloureux aux mains. Le mal recommençait. Mais cette fois, ce ne prit qu’un court instant et la douleur explosa dans tout ses bras. Une douleur telle qu’Han perdit de la force dans les jambes et tomba à genou sur le sol.

Il cria de douleur dans le couloir du bloque. Son père sursauta et prit un regard inquiétant.

« Are you alright? »

Han eu comme réponse la seule continuité de sa douleur exprimée en crie violent. Il remonta ses manche de gilet et vue que les marques sur ses bras semblait redoubler d’intensité. Le noir semblait vouloir sortir de ses bras. Han pouvait sentir chaqu’une de ses veines le faire atrocement souffrir. Il sentait comme le poison couler entre ses veines, le pincement de ses muscles.

Le jeune homme maudit, leva la tête pour tenter de regarder son père mais la route de son regard s’arrêta plus bas. Une jeune fille adolescente était derrière Tommy. Han l’observa. Elle était hideuse. Ses cheveux noir jais retombaient sur son blanc visage macabre. Ses froides lèvres bleues laissaient croire à un mort.

Han tomba de face. Il se retint avec ses bras donc se trouvait à quatre pattes. Ses bras le soutenaient mais très faiblement. La douleur lui coûtait chère en énergie.

Ensuite, la jeune fille s’adressa à Han. Qui était elle? C’est à ce moment qu’une parole revint à la mémoire d’Han : « Désoler petit, j’ai pas réussis à l’arrêter moi…»

Il parlait surment d’elle. Cette démone. Si s’en était vraiment une. Le faible jeune homme leva une main vers l’adolescente et dit faiblement en français :

« Non … »

Dans l'appartement de Myou retentit un énorme bruit de fracassement. tous les couteaux et les fouchettes de la cuisine étais planter dans la porte. Après le bruit tous devenue plus calme les meubles cécère de vibré et la clarté semblait revenir enfin la clarté de la lune car toutes lumière est désormait bruler.

La jeune fille sourit à Han et disparue. Étrange personne semblait venir à la rescourse ou semblait venir se plaindre.

La douleur dans les bras de Han durèrent un moment puis commencèrent à s'estomper lentement.

Invité

Heureusement pour Myou sa protection ne lui fit pas utile. Elle entendit un grondement de métal de bas de gamme s’abattre contre sa porte, comme si les ustensiles avaient été attirés par quelque chose à l’extérieur. Il se passa du mouvement devant sa porte mais elle ne pouvait pas savoir ce qui se passait exactement.

Le père du Japonais avait semblé inquiet quand il lui demanda s’il était correct. Peut-être que ses bras avaient recommencés à lui faire du mal. Osaki ne sortit pas de sa cachette, elle resta recroquevillé devant sa fenêtre mais lâcha le matelas qui tomba légèrement sur le sol vu son manque d'épaisseur.

La lune et les lumières artificielles de l’extérieur avaient recommencés à éclairer la pièce plutôt sombre. Elle regarda les ustensiles plantés dans sa porte, quelques uns étaient tombés par terre…

Son corps tremblait toujours sous l’anxiété et ce stress presque douloureux. Elle devait partir… Ou peut-être devrait-elle aller voir si l’homme était intact. Pourtant sa fierté lui en interdit, donc elle resta plantée là, figée en regardant sa porte, se demanda si elle était folle… Si elle n’était pas elle le deviendrait sans aucuns doutes.

Invité

Jade arriva une valise dans la main devant l'appartement.Elle entra sans sonner puis prit l'escalier pour monter à l'endroit où elle allait retrouver son père et son demi-frère.En marchant elle repensait à tout ce que ce con lui avait fait.Elle n'arrivait à s'enlever de la tête tout ce qu'elle avait vécu avec cet homme.Elle portait une veste dont le capuchon recouvrait sa tête.Ses yeux maquillés de noir et quelques mèches de cheveux retombaient sur son front.Sa valise commençait à se faire lourde et elle avait hâte d'arriver.Elle continuait de marcher mais l'appartement commençait à lui faire peur.Il était sombre presque noir et il semblait s'être passé quelque chose de pas trop bien.Elle arriva dans le couloir et vit un jeune japonais qui devait être son demi-frère à genoux par terre et une autre jeune femme figée, totalement immobile.Jade lacha sa valise et accouru vers le jeune homme.Elle se mit à genoux devant lui et tenta de relever doucement son visage.

''Est-ce que ça va?Que se passe-t-il!'' dit-elle énervée et paniquée.Et voilà, son entrée venait d'être faite.