On pouvait entendre à travers...

Han observa l’homme encore quelques secondes. Il avait une blessure à la tête et elle ne semblait pas être très confortable. Comment l’homme avait il pu se faire ceci ? Il semblait pourtant seul dans la pièce. Quelque chose ne tournait pas très rond. D’abord les cris, ensuite les fenêtres, et finalement la blessure mais sans oublier aussi la jolie décoration de l’appartement. Un fou surment oui.

Le fou en question ne semblait pas avoir comprit ce qu’Han avait dit. Un autre francophone bien sur… Il baissa donc sa garde et s’adressa à nouveau à l’homme.

« Heum…Vous allez bien ? I mean… »

Il pointa le front de l’homme qui saignait.

« Votle flont…herm…frrront » en roulant son « r ».

Il semblait peut-être d'un drogué et d'un rebelle, mais Han voulait aider l'homme si c'était lui qui était en difficulté. Quelque chose dont Han ne pouvait se passé était bien d'aider les gens en difficultés..

Il semblait en effet bien aller. Un tas de question soulevait la curiosité d’Han et il s’imaginait plein de scénario. L’homme avait les yeux injectés de sang. Han, de son dossier de consommateur pensa rapidement aux drogues que le vieux aurait pu prendre. Il semblait pourtant lucide, aucunement saoul ni stone.

Il l’invita même à s’asseoir. Bon sang, que lui valait tout cet accueil? Han était entré chez lui sans demander la permission, il ne le connaissait même pas et puis son look n’aidait habituellement pas à se faire des amis.

Han ne dit rien et s’assit pendant que le vieux continuait son discours. Trois mois renfermé? Qu’avait il fait pendant ces trois long mois au solitaire? Comment avait il fait pour vivre? La nourriture? Il devait avoir de bonnes provisions mais voyant l’état poussiéreux de ses choses, il ne semblait pas non plus avoir eu l’occasion de s’en servir. Lorsqu’il prit un pot de café, celui-ci laissa glissé sur ses cotés un nuage de poussière assé impressionnant.

Avec ses deux tasses à la main, l’homme regardait Han et semblait enthousiasme à lui en offrir. Il lui demanda même ses préférences dans les ingrédients à mettre. Par politesse, et non par goût car Han n’avait absolument pas envies de boire de ce poussiéreux café.

« Deux laits et un sucre oui…»

Ces mots étaient un peu venus par réflexe. Mais pourquoi toute cette accueil? Il était certes serviable et généreux mais on n’invite pas un pur inconnu comme ça à prendre un café.

« Qu’avez-vous fait seul ici pendant 3 mois? » demanda Han avec son accent japonais.

Il le regardait toujours avec un visage perplexe.

.

..

…

…

...

Tout se passa très rapidement. L’homme lui avait d’abord raconté son histoire.

Mais voilà qu’un trou noir survint dans la mémoire du jeune homme. Tout deviens noir, plus rien. La conscience revient, il ne sait même pas combien de temps il n’était plus présent d’esprit. Il était couché sur le dos, au planché de l’appartement dans laquelle il était entré sans demander la permission. Mais seulement ça, rien d’autre. Han n’avait plus aucun souvenir de ce qui s’était passé après son entré. Les yeux du garçon s’ouvrirent. Lorsque la faible lumière ambiante de la pièce parvint dans les yeux d’Han, un énorme mal de crâne lui fit émettre une plainte souffrante.

Le plafond qu’il réussit à percevoir après que sa vue fut d’une partie rétablie, était en ruine. Comme si la peinture blanche s’était, à plusieurs endroit, décollé et pendait vers le sol. Que s’était il passé ici? Han cligna des yeux à plusieurs reprises pour aider l’adaptation de ses yeux.

La tête lui tournait énormément, même couché. Seul ses yeux avaient bougé et cela semblait déjà très demandant. Il se sentait comme s’il avait reçu un énorme coup de matraque derrière la tête. Il tenta donc de se redresser à l’aide des ses mains mais stoppa rapidement son action lorsqu’au moment où il bougea les bras, ceux-ci lui renvoyèrent une souffrance si atroce, qu’Han cria de douleur.

Ses bras le torturaient. Prenant ses pieds à son coup, il prit une pause de quelque seconde amassant son énergie pour se donné un élan de torse et se redresser du moins pour être assis. Ce qui réussit mais avec le prix d’un seconde crie de douleur. Han se tourna donc dos au mur pour s’y adosser question d’y être un peu plus confortable. La douleur lui avait fait crisper les yeux.

C’est lorsqu’il les a rouvert qu’il fut troublé. Dans quel cirque s’était il retrouvé? À quelque mètre de lui, se trouvait le corps d’un homme visiblement inconscient. Quelque chose en Han lui disait que cet homme ne se relèverait juste jamais. Il était mort. Autrement, lorsqu’il tourna la tête pour voir plus autour, tout bougea en saccadé. Tout tournait. Sa migraine ne s’était pas dissipée et loin de là. Elle le faisait aussi souffrir. Mais cela n’était vraiment rien à coté des bras qui lui offraient une douleur atroce.

Han baissa la tête vers eux. Ses yeux firent prit d’étonnement…ou plutôt de peur.

« What the…»

Les bras étaient couverts de veines noires. Après quelques seconde d’observation, il prit conscience que les veines en tant que telles étaient devenues de couleur charbon. Comme si un poison coulait dans ses veines. Une panique vint l’envahir. Qu’étaient toutes ces choses? Un cauchemar? Han n’était même pas capable de se pincer ou de se frapper pour se réveiller. Non, il souffrait vraiment et rien n’était imaginaire.

Sa respiration commençait à être saccadé elle aussi. Il paniquait. Il releva la tête et aperçu le décors environnant. Tout était totalement détruit, souillé. Les murs avaient gagnés une couleur rouille et verte moisie. La table était couverte de mousse rongeant l’ancien bois qui faisait sa structure. Certaine planche manquaient au planché et les chaises étaient tous brûlé. Il y avait un énorme nuage de poussière qui flottait partout dans la pièce.

D’où il était, Han pouvait voir la toile qui était tombé sur le sol. Elle jonchait le sol traversant le rideau de bille qui n’était maintenant que quelques files tombant du cadre de porte. On pouvait voir son contenue, du noir. La toile était devenue totalement noire. Mais ici pas un noir naturel. Non comme si le noir était vitreux. Pourtant, ça restait une toile peinte.

L’appartement était en ruine totale. Toujours incapable de bouger et apeuré d’une angoisse très frappante, Han n’eu aucune autre idée que de crier le plus fort qu’il pouvait. Ce qu’il tenta de faire mais sa voix n’atteignit pas le niveau escompté. Le son ne fut pas d’une parole normal mais disons qu’il fallait avoir l’oreille fine où dans les parages pour entendre.

« Ren?! »

Nana se réveilla en sursaut, elle s’était assise rapidement sur le sol froid de son nouvel appartement, les yeux agrandis sous la confusion. Elle était en sueur et ses joues contenaient toujours deux traces rougeâtres sur son visage qui laissait voir qu’elle avait pleuré un bon moment… Elle se frotta les paupières qui lui chauffaient à la cause des larmes qui s’étaient éteintes tout doucement dans un sommeil agité et bouleversant… Elle ne se souvenait plus ce que c’était… Mais elle se souvenait qu’elle avait détesté et que pour une fois elle n’avait pas rêvé à Ren… Son cœur se serra une nouvelle fois à cette pensée.

Elle tenta de se relever mais retomba brusquement assise quand une image lui revint en tête, comme un flash qui lui donna un mal de crâne épouvantable.

Le type du parc ? … Il criait de douleur, recroquevillé sur le sol… Osaki avait fermé les yeux sous le mal de crâne, ses tempes battaient au rythme de son cœur trop rapide…. Elle ouvrit les yeux… Il y avait un corps sans mouvement à ses côtés, couché sur le sol… La Japonaise sursauta en laissa un crie sortir de sa bouche. Ses yeux clignèrent puis le corps disparut…

« Kimodawa desu ka ? » *

Sa voix était faible et tremblante, comme si elle avait peur de se faire entendre.

Elle réussit enfin à se relever, en prenant appui sur le rebord de la fenêtre ouverte qui laissait toujours échapper une brise frisquette. Elle respira fortement, tentant de reprendre ses esprits… Chose qu’elle ne su pas faire parce qu’à cet instant, Osaki entendit un grand cri sadique et aigu…

Autre crie de sa part… Sa venait de l’appartement d’en dessous…

« Kuso… Veriba… » **

Peut-être que c’était l’autre Japonais qui avait besoin d’aide… Cette image, cette vhallucination qu’elle venait de voir… Ce n’était probablement pas pour rien… Pourtant, ce n’était pas quelque chose qui lui arrivait souvent d’avoir des visions de ce genre… Peut-être qu’elle devenait tout simplement folle.

Elle ria nerveusement, ses yeux à nouveaux au bord des larmes quand elle approcha de sa porte pour l’ouvrir et sortir de la pièce. Myou scruta la porte qui menait à l’escalier pour descendre en bas… S’il avait besoin d’aide…

Elle avança donc péniblement vers la cage d’escalier, laissant sa main glisser le long du mur. Ses jambes semblaient détenir plusieurs paires de genoux, elle avait du mal à garder l’équilibre tellement elle était terrifiée.

Les marches furent descendues en quelques secondes… Elle approchait maintenant de l’appartement qui était logiquement en-dessous du sien…

Ses mains tremblaient comme jamais quand elle cogna au numéro 24. Elle entendit un moment.

« Heu… Suminasen… » ***

Il semblait y avoir du mouvement à l’intérieur, elle n’attendit pas trop longtemps, même si elle tombait sur une personne tout à fait normale et en bon état, elle voulait le vérifier au plus presto alors ouvrit la porte, soulagée qu’elle n’était pas verrouillée.


…

À l’intérieur… Sa vision avait été exacte… Le Japonais se trouvait par terre, semblant sur le point de devenir fou et un corps traînait par terre. L’endroit était atrocement effrayant… Comme si des siècles auraient passés sans que personne n’habite l’endroit. De la rouille, de la moisissure… Des trucs qu’elle ne voulait même pas savoir ce que c’était envahissait la pièce…

Elle resta quelques instants pétrifiés devant la porte qui était ouverte… Elle voulait aller l’aider mais son corps l’en empêchait…

« Kuso… »

Elle prit une autre grande respiration et accouru vers Han. Elle s’accroupie à ses côtés et mit l’une de ses mains tremblantes sur son épaule, lui montrant qu’il n’était plus seule. Ne sachant pas s’il parlait sa langue à la perfection, elle lui demanda rapidement.

« Kuso… Dô shitan da yo?... Hayaku!” ****

Elle le prit par le bras pour lui montrer clairement qu’ils devaient partir de cet endroit rapidement. Elle ne savait pas s’il en aurait la force, mais pourquoi ne pas essayer.

Disons que dans te tels moments elle se foutait bien de ce qui c’était passé au Parc. Nana n’était pas une mauvaise personne bien qu’elle pouvait paraître tout autre chose…


* [C'est quoi ça?!]
** [Merde c'est pas cool]
*** [Heu... excusez-moi...]
**** [Merde, qu'est-ce que t'as... Allez viens!]

La porte de l’appartement en ruine s’ouvrit. Quelqu’un venait. Le jeune homme vue la personne arriver comme un ange gardien venant sauver son protégé. Il ne discerna pas la personne sur le coup. Il ne voyait qu’une paire de jambe s’avancer vers lui. Les sons n’étaient que perçus vaguement. La voix de Myou retentie comme un bourdonnement aux oreilles d’Han.

Est-ce que cette personne venait à lui pour l’aider ou pour lui faire du mal? Lui, faute de force, laissa sa tête dériver vers le bas. Il ne voyait que le planché de bois craqué entre ses deux jambes. Elle se pencha vers lui et toucha son épaule.

Han tenta de leva la tête vers elle pour identifier la personne qui venait à son secours. Sa vision ne passa que rapidement vis-à-vis le visage de Myou. Trop peu pour la reconnaître mais assé pour remarquer les traits féminins qu’elle portait.

« Help…» réussit il à articuler.

Elle dit quelque chose qu’Han n’avait pas réussit à déchiffrer. Il n’avait pas la tête. Pour lui le japonais de Myou avait sonné comme un langage purement extraterrestre. Il le comprenait pourtant habituellement à la perfection mais pour le moment, il n’avait aucunement la force de se casser la tête à comprendre les informations auditives qui lui venaient de l’extérieur.

Elle prit son bras pour le soulever et le traîner. Son bras nervuré de noir ne lui fit pas trop mal. Pas trop mal car la douleur y était tout de même mais étant donné que ce n’était pas lui qui forçait, la douleur n’y était pas trop au moins. Son était étrange. Il souffrait, une migraine, une vue saccadée, souffrance atroce aux bras mais il avait toute sa conscience.

Peut-être qu’elle allait croire qu’Han était un junky qui se piquait dans son appartement sale et qui était sur le bord de l’overdose. Pourtant ce n’était pas le cas et Han aurait pourtant préféré l’overdose que cette situation des plus déplaisante et angoissante.

Il se laissa donc porter par Myou. Il tenta tout de même de l’aider en forçant les jambes qui n’étaient pas en si mauvaise posture que les bras.