Plusieurs secondes passèrent, sans qu’il ne bougea. Son cerveau assimilait lentement ce qu’il venait de voir. La raison revint. Il secoua la tête pour chasser les mauvaises pensés. Ken avait tord de croire que ses parents avaient raison, il avait faillit le croire pendant quelques minutes, faillit. Peu à peu, son cœur se calma, néanmoins, il garda toujours un certain rythme, il était humain après tout et non un sur-homme. Son regard brunâtre parcouru la salle baigner dans le noir. La lumière était maintenant revenu et il se rendit compte qu’il était assit sur le sol de la pièce.
Ken se donna une élan pour se redresser sur ses jambes. Ses jambes étaient molles, sûrement à cause de la surprise. D’une main, il essuya ses pantalons. C’était encore difficile de se remettre de cette vision plutôt surprenante. Ken avait maintenant très hâte de retourner chez lui pour vivre sa petite vie d’avant, celle dans laquelle il vit comme un hermite. Toute cette affreuse histoire avait commencer au moment ou Gabrielle et lui avaient « croisé » leur regard. Encoure debout dans le pénombre, il laissait peu à peu sa logique prendre le dessus. En fait, le froid de la pluie et le manque de sommeil lui avait sûrement donnée un virus qui le faisait halluciner. Il toussa ensuite pour se racler la gorge. Puisqu’il n’avait jamais eut d’hallucination, il se dit simplement que cela devait être normale, c’est-à-dire, que les hallucination ressemble à deux gouttes d’eau à ce qu’il venait de voir. Même étant jeune, il n’avait prit des drogues susceptible de le faire halluciner. Par contre, est-ce que les hallucinations attaque le visionnaire?
Malgré tout, il se rappela finalement ce qu’il était venu chercher. Après un second balayage de la salle, il se trouvait dans le bureau. Il hocha de la tête en signe de compréhension personnelle. Il décida de chercher quelques instants dans cette pièce, pour se faire, il fouilla dans le placard. Il mit enfin la main sur une lampe torche. Après ce qu’il venait de voir, une chose au fond de lui dictait de quitter cette pièce, comme s’il avait maintenant peur de rester seul. Incroyable? Lui qui aimait être seul. Les contradiction s’ajoutait ainsi dans son être, mais il décida de dire pour sa défense qu’il n’avait trouver que cela. Vivement l’orgueil…
Ken sortit alors du bureau pour reprendre la direction des escaliers. Il les descendit le plus prudemment possible en allumant la lampe de poche qu’il venait de trouver. Maintenant, il voyait beaucoup mieux dans la maison et il évita ensuite de se butter sur les meubles de la cuisine. Le corridor tant qu’à lui, n’avait rien pour se cogner. Il arriva alors dans la salon en tenant sa lampe torche de sa main droite, son visage tentait de maintenir une expression neutre pour cacher ce qu’il venait de voir. Il pointa la lumière sur Juliette et Gabrielle. Son air devint un peu plus surpris lorsqu’il vit Gabrielle avec une serviette sur le front :
« Voilà, je n’ai trouver que cela… La fièvre de Gabrielle à augmenter? Tout va bien?»
En disant cela, il s’approcha des deux jeunes femmes pour s’agenouiller près de Gabrielle. En le regardant, il se dit que c’était plutôt égoïste de vouloir partit d’ici. Pendant un bref moment, il regarda Juliette avec un regard interloquer. C’était aussi injuste de laisser la sœur de Gabrielle s’en occuper, il l’avait bien sauver d’un suicide et amené ici? Intérieurement, il soupira. La vie avait parfois trop de surprises sur le même moment. La vision qu’il avait eut tout à l’heure ne cessait de revenir dans son esprit…