Un soupire sous la pluie

Invité

26 Septembre, Pluvieux. Après midi

Seulement depuis quelques jours… Seulement depuis quelques jours une avion était atterrit pour y laisser descendre une Japonaise munie de sa guitare, quelques yens encore inchangés, ses cigarettes et son passé…

Pourquoi avait-elle quitté son pays pour venir ici? Elle n’en savait encore rien, ou plutôt n’en était pas certaine. Elle savait parler un peu français et anglais, mais seulement pour se débrouiller. Comment allait-elle s’en sortir dans ce trou perdu qui lui était encore inconnu et si loin de tout ce qu’elle aimait…

Pendant quelques jours, Myou avait réussit à se dénicher un piètre appartement et quelques livres pour apprendre à mieux parler la langue principale de cette région qu’était le Québec.

Elle avait choisit cet endroit parce que l’on disait les gens accueillants qui acceptaient toute ethnie ou religion. Alors pourquoi pas? De toute manière, ça serait pareil à un tout autre endroit… Sauf à Tokyo…

Ayant enfin terminé de ranger ses choses et d’avoir acheté le nécessaire à bien remplir un appartement, elle s’était enfin décidée de sortir un dimanche après-midi. Une journée qui était noyée dans une pluie torrentielle… Pourquoi choisir un jour de pluie pour se promener?... Pourquoi pas?

Maintenant la bourse bien légère à la cause de ses nombreux achats, la sangle de son étuis à guitare sur son épaule gauche et le regard vide, Myou déambula jusqu’au parc de l’Esplanade. Cet endroit devait être jolie recouvert d’une chaude journée ensoleillé. Pourtant c’était magnifique de voir un parc plongé dans le noir que les nuages provoquaient en noyant les parquets, les bancs et les fleurs environnantes.

Le pas traînant, elle marcha comme ça pendant plusieurs minutes, trempés de la tête jusqu’au pied en se dirigeant vers un banc qui juxtaposait un pommier aux feuilles tombantes et colorés.

Elle était vêtu d’une jupe noire et courte, de longs bas de résilles qui allaient jusqu’à la mi-cuisse et d’une veste de cuir noire très élégante, bien que loin de la protéger du froid de cette journée houleuse, qui lui donnait l’air d’une chanteuse de groupe rock… Ce qu’elle était d’ailleurs auparavant.

Ses cheveux sombres envahis par la pluie lui cachait un peu son visage blême et cerné.

«Nande nemurenaiyo… »

Elle avait murmurée ces paroles en s’asseyant sur le banc trempé. Le parc était vide, cause à la température sans aucuns doutes. La Japonaise appuya ses coudes sur ses genoux frêles et tremblant de froid, mit son menton entre ses mains et se mit à contempler ce paysage à l’allure d’un village fantôme. Tout était gris, froid, elle était seule et c’était bien ainsi...

Elle soupira... De solitude? De soulagement? De peine? un peu des trois probablement...

Invité

Voilà qu’Han laissait la pluie pénétrer les fibres synthétiques de son pull et de son capuchon qui devait en principe, le protégé de ses intempéries. Après une trentaine de minute de marche à la grosse pluie, son pull était devenu lourd et son sac trempé. Il y avait toujours son MP3 qui jouait sa musique préférée, de la violence sonore purificatrice en elle-même.

Une sorte de façon de s’évader. Il lui arrivait souvent de crier les paroles des chansons de ses groupes préférés à tue-tête dans sa chambre pour évacuer le mal qui le rongeait toujours et encore.

Il traversait le parc de l’Esplanade à ce moment de la journée. Il voguait en ville ne sachant pas trop quoi faire ni aller. Rien ne lui tentait, rien n’attirait son attention ou ses envies. Précédemment, il avait été dans un Bistro pour travaillé sur un étude pour l’un de ses cours mais était vite partie car certains indésirables étaient venu le dérangé. Comme si une place de moins dans cette ville l’attristait. Il resterait du moins la bibliothèque pour finir ce travail si emmerdant à faire.

Sortit du Bistro il avait eu envie de se défouler. C’était la musique ou la drogue. L’option la plus juste fut entreprise et Han marchait avec son MP3 au lieu de ses yeux intoxiqués de LSD.

Dans le parc, il avait emprunté une petite route de pierre concassée en minuscule roche sablonneuse mais pas trop pour qu’elle devienne vase en des journées comme celle-ci.

Pourquoi le monde jugeait toujours ainsi ? Han repensait à la confrontation de regard avec le policier 30 minutes plutôt. Ce con, ce foutu con. Un prétentieux qui se croit plus fort simplement car il porte un badge. Han en aurait fait qu’une bouché. La rage intérieur d’Han grandissait et il alla s’arrêter près d’un arbre. Il avait remarqué qu’une personne était assise à quelques mètres de cet arbre mais n’en faisait aucun cas.

Le Japo-Américain s’avança vers l’arbre et frappa dessus à coup de pied violent. Une manière de se défouler. Il évacuait sa rage sur un arbre au lieu d’une personne. Ce qui lui arrivait souvent. Mais même si cette rage s’éjectait à chaque fois, il y restait toujours un fond dur résiné qui s’accumulait et qui rendait Han de moins en moins tolérant.

« Ksu ! Ksuuuuuuuuuu ! Ksuu d’caliss of fucking deep bleeding troat d’marde ! »

Il criait ses jurons à vive voie dans toutes les langues. Ses deux langues natales qui étaient en constante dispute ainsi que son français-québecois cassé peu esthétique à l’ouïe.

Ce qui sortit de sa bouche était toutefois difficile a comprendre. Chose facile à identifier par contre : sa frustration.

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Le regard perdu quelque part au fond du parc, quelque chose attira l’attention de l’asiatique. Devant elle vint voleté légèrement une feuille empourprée qui prit plusieurs secondes avant d’avant se déposer sur l’une de ses grosse botte de cuire. Ses yeux suivirent cette dérivation jusqu’à atterrissage.

Elle se redressa, toujours assise et se pencha pour prendre la dite feuille entre ses doigts tremblant de froid, dégageant à la fois quelques mèches sombres qui lui barrait la vue.

Faisant retourner la tige entre son index et son pouce, elle se mit à penser que c’était plutôt jolie comme endroit… Du moins, ça n’avait rien à voir au Japon. C’était loin de s’approcher de la somptuosité d’un cerisier en fleur.

À la fin du printemps, quand l’été pointait le bout de son nez, les cerisiers perdaient leurs pétales d’un suave rose et s’étendaient comme une poudrée de neige en plein hiver. C’était magnifique et c’était souvent une image qui restait prostrée dans la mémoire de chaque en un délectable souvenir lénifiant.

Myou soupira une autre fois en laissant retomber le feuille par terre. Sur le banc, à ses côtés, était couché son étuis à guitare qu’elle fixa quelques instant, n’attendant pas l’arrivée de l’homme qui s’approchait d’elle, la pluie enterrant chacun de ses pas.

Elle aurait eu le goût de jouer pour oublier ses maux intérieurs, mais cette satanée pluie risquerait d’endommager ce qui était sa vie pour l’instant, donc elle renonça à l’idée et au lieu de ça, sortit un petit casier noir d’une des poches de sa jupe, sur lequel était écrit le chiffre sept. Elle l’ouvrit et en retira une cigarette et l’alluma grâce à une allumette, essayant du mieux qu’elle pouvait de se cacher de la pluie qui tombait. Elle resta assise, savourant deux ou trois bouffés de cette pourriture auquel elle était accro depuis ses quinze ans. Cependant la nature dû lui défaire cette seconde idée car l’humidité fit en sorte que la clope s’éteignit hâtivement.

Nouveau soupire… Elle jeta ce poison par terre qui rejoignit l’allumette, se fichant complètement qu’il y avait une poubelle pas très loin d’elle.

Ses yeux d’un vert de jade se levèrent vers les cieux, voyant qu’un brin de soleil essayait maintenant de tracer sa route par delà un embouteillage de nuages ténébreux. Quelques rayons réussirent à défaire les palissades d’humidité et de se frayer un chemin jusqu’au milieu du parc où il purent éclairer l’endroit quelque peu bien qu’il faisait toujours plutôt sombre.

La pluie avait cessé son allure dévastatrice et ralentit sa cadence, laissant qu’une légère averse qui fit bientôt accompagnée d’un grondement, puis deux. L’orage préparait son orchestre pour un ravissant spectacle. Simultanément, les vents laissèrent place aux cuivres qui étaient le tonnerre pour une intro fracassante. Le premier coup d’orage fut escorté d’un boucan hors du commun…

…

Osaki sursauta légèrement en entendant le nouvel arrivant qu’elle n’avait même pas remarqué, à quelques mètre de lui entrain de se fracasser les pied sur l’écorce du pommier. Il maugréait un tas d’injures qu’elle ne put comprendre au complet omis un mot en sa langue maternelle qu’elle reconnue instantanément…

Le jeune homme qu’elle voyait plus au moins bien à cause de la température détenait un accent semblable au sien mais traversé par une autre langue… À Québec, dans un parc, la première personne qu’elle rencontrait était un Japonais? Coïncidence, banalité ou le destin?

Osaki n’avait jamais cru au destin jusqu’au jour ou elle avait rencontré cette fille… Son âme sœur qui était maintenant loin. Maintenant elle y croyait plus que tout mais doutait que le destin lui ait fait rencontrer ce type qui semblait avoir un fort caractère. Tous les jurons qui sortirent de sa bouche la fit sourire un instant. Un sourire triste, sans amusement, mais tout de même un sourire.

Elle se retourna sur son banc pour assister au spectacle, un léger sourire en coin. Oui elle fixait, le dévisageait presque, comme Hachiko l’avait fait à leur première rencontre dans le train. Pourquoi? Elle en avait envie, voilà tout.

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Il avait donné une bonne demi douzaine de coup de pied dans le bas de l’arbre et plusieurs morceau d’écorces s’étaient détachés pour voler non loin. Il recula un peu puis recommença. Un certain soulagement l’affectait et sa rage se vidait brutalement. Il avait défait une jolie partie de l’arbre mais s’en fichait très grandement.

La pluie avait commencé à cesser mais elle fut remplacée par le grondement alerteur du tonnerre. Un bel orage se préparait et Han se trouvait à au moins 45min de sa malheureuse demeure.

Il arrêta finalement son massacre à la nature et remarqua que la personne qui était assise non loin s’était retournée. Évidemment il passait pour un détraqué encore une fois. Avec un regard coléreux et agressif, il cria à la personne :

« Quoi !? »

Son expression changea quand il remarqua à qui il s’adressait. Une japonaise qui semblait davantage pur que lui. Elle souriait.

« Tu t’fou d’ma gueule ? » reprit il sur un ton un peu plus calme.

Il s’était adressé à elle en français car ici, les autres japonais qu’il avait rencontré n’avaient aucune notion culturel et ne connaissait même pas leur propre langue d’origine alors Han ne prenait pas de chance. Lui avait été enseigné par sa mère qui était déménagés au Canada lors de son enfance.

La fille était certes très jolie, quoi de plus jolie qu’une japonaise ? Les québécoises l’étaient mais Han préférait les fins traits du Japon, pays qu’il considère comme d’origine et non les Etats-Unis. Sang qu’il renie d’ailleurs.

Mais bon, il n’avait aucunement la tête à la drague loin de là. Ce jours là, rien n’allait bien, d’abord la pluie, ensuite les policiers et finalement encore la pluie ajoutant une des ses semblables qui se fou de lui.

Invité

Pourquoi tant de haine s’évacuait par la violence… Ce jeune homme émanait une grande frustration conservée depuis bien des années. L’on voyait bien dans son regard qu’il connaissait bien la souffrance et qu’il avait vécu plus d’une aventure. Du moins, c’est ce que Myou put observer, à quelques mètres de lui, maintenant debout près du banc, à le scruter de ses yeux d’émeraude…

Il le fixait toujours, même quand il se retourna vers elle pour presque lui crier *Quoi!?*. Mot qui résonnait encore dans sa tête. Sur le coup, son sourire c’était effacé pour reprendre un air complètement indifférent. Toutefois elle n’avait pas sursautée, elle était resté de marbre devant un inconnu qui venait presque de dévasté le tronc d’un pommier. Il devait être plutôt fort… Quoique la rage et la peur était deux facteurs importants dans ce qui était d’accroitre ses capacités physiques sur l’instant.

Il s’étira un peu, en le quitta du regard pour remettre la sangle de son étuis à guitare sur son épaule, comme si elle venait de prendre l’initiative de partir. Pourtant elle resta là, son regard c’était planté une nouvelle fois sur le Japonais qui lui avait parlé en français une seconde fois, son ton plus détendu que la première.

La Japonaise ne comprit pas vraiment ce qui lui dit… Mais elle n’était pas idiote, elle voyait bien qu’il n’aimait pas de faire examiner de cette manière… Compréhensible. Du moins elle continua son petit manège, toujours sans aucune émotion sur son visage caché quelque peu derrière quelques mèches trempées et entretenues par la fine pluie qui continuait toujours son incursion.

Nouveau fracas des cieux, plusieurs éclairs vint ornés la ciel gris et sombre pour éclairé quelque moment le parc.

« Gomen… »

Elle s’excusa puis un mince sourire toujours triste vint orné ses lèvres. Comment allait-elle s’exprimer, le garçon ne savait peut-être même pas un traître mot en Japonais… Malgré qu’il portait bien un semblant d’accent…

« Je ne ris pas…J’observes… It’s all… »

Son accent, quant à elle, était plutôt prononcé. Ses « E » étaient dit comme des « É » et c’est « R » étaient roulés et devenaient presque des « L ».

Sa voix était douce, presque mielleuse. Une voix qui paraissait expérimentée… Une voix de chanteuse, voilà tout.

Son air indifférent revint. Replaça d’un coup d’épaule sa guitare protégé par le cuir, elle tourna les talons et leva les yeux vers les cieux. La pluie recommençait à tomber drue… Tout son corps tremblait de froid maintenant, peut-être devrait-elle rentrée… Elle n’en avait pas envie.

Elle de pencha et reprit la feuille qu’elle avait laissée par terre en ce disant que cette beauté naturelle était loin d’égaliser les Sakura… Mais peu importe, elle devrait se faire à ce pays qu’elle le veule ou non. Le destin allait de toute manière la rattraper éventuellement, elle le sentait bien.

Osaki, ne voulant pas attiser encore plus la fureur du Japonais, décida de reprendre sa marche. Elle ne savait pas ou aller. L’asiatique allait déambuler tout doucement, ne prêtant attention ni à l’heure, ni à la température, ni à son passé. Du moins, elle essaierait.

Invité

Le jeune homme respirait fort. Il s’était réellement acharné sur le pommier et cela l’avait beaucoup essoufflé. Son corps gonflait et dégonflait à vue d’œil. Sa forte respiration et son regard épuisé par la haine étaient trempés.

La foudre vint percer le ciel et la dame s’excusa en japonais. Ce qui étonna légèrement Han dans un sens. Rare étaient les japonais qui connaissaient leur langue ici. Bon il y en avait car Han avait eu la chance d’en connaître mais le jeune homme en savait toujours plus sur eux qu’eux même. Mais peut-être que Myou ne venait pas d’ici non plus. Han n’en savait rien mais ne souhaitait pas trop en savoir non plus.

Elle avait sourit. C’est drôle? Qu’est-ce qu’il y avait de si drôle? Han n’avait pas envie de blaguer. Elle avait par contre, il ne fallait pas se le cacher, une jolie et mignonne petite voix. Cette pensé qui traversa l’esprit d’Han pendant un mince millième de seconde. Rien d’assé important pour en faire un cas.

Han attendit la suite. Elle poursuivit avec une seconde phrase mais en français. Tien on parle aussi français? Son accent était beaucoup plus évident que celui d’Han mais on arrivait à comprendre ce qu’elle disait.

La jeune fille portait avec elle un étui à guitare qui semblait en effet contenir une guitare étant donné le poids qu’il semblait avoir. Une guitare sèche probablement. Han lui repensait à la sienne chez lui. Une électrique par contre. La vue de cet étui lui donna envie d’aller composer un petit quelque chose. Il n’était pas des meilleurs mais aimait en jouer et se débrouillait bien.

Quant à Myou, elle se retourna et se pencha pour prendre une feuille d’érable morte. Elle semblait fascinée en quelque sorte. Du nouveau pour elle peut-être. Han lui, resta debout sur place à observer la japonaise. Après quelques secondes, elle se mit en marche et partit tout droit. Han s’écria donc en japonais :

« C’est ça ! Pousse toi et arrête de me prendre pour un animal de foire. Merci ! »

Après ces mots, il tourna rapidement avec l’élan d’un coup de pied qui fit levé plusieurs feuilles jaunes et brunes. Il mit ses mains dans ses poches et partit dans la direction opposée. Qu’en avait il a faire de cette fille? Rien, vraiment rien. Elle s’était foutu de lui comme les deux autres du Bistro.

Invité

Han avait tord sur deux points. Premièrement c’était une guitare électrique qu’elle traînait partout bien que sans emplie, le son était moins… Comment dire? Inspirant et décompressant. À chaque fois qu’elle jouait, elle ne pouvait s’empêcher de fermer les yeux pour bien sentir les vibrations improvisées, qu’elle grattait au rythme son humeur. C’était son ex petit copain qui lui avait apprit à jouer dans leur ancien appartement… Son cœur se serra, ce souvenir lui était plus que douloureux. Que si ce n’était pas suffisant, son pensé était encré sur son bras gauche à cause d’un tatoue qu’elle c’était fait faire… Par impulsion? Non, par un amour qui n’était pas encore terminé… Malheureusement pour elle et sa pauvre tête douloureuse de perfides songes qui la suivaient comme une ombre ensorceleuse au soleil de l’ouest.

Tout en marchant quelques pas, un goût de chanter son mal lui prit… Mais elle se retint. Elle attendrait d’être seule.

Han se fracasser les pieds et les poings sur un arbre… Eh bien la méthode à Osaki était le chant et la musique qui l’accompagnait à chacun de ses pas: Par la pensé, son mp3 ou sa guitare. Sans musique, elle serait probablement morte depuis bien des années.

Ceci dit, la seconde erreur du Québéco-japonais fut ses pensées à propos du regard que la jeune femme lui avait lancé. Animal de foire, ces mots l’avaient frappés, elle les connaissaient et il se trompait complètement.

Myou se retourna donc, ne voulant pas rester avec une impression inexacte à son propos.

«Je ne regarder pas avec des yeux de spectateur…You make me think of somebody.»

Son sourire c’était complètement évaporé, laissant un regard vide sur un visage amer. Elle ne voulait jamais montrer ses faiblesses, mais c’était si compliqué quand elle se mettait à ré-visionner la vidéo sinistre de son passé encore collé à elle.

Elle se retourna à nouveau, respirant à fond pour tenter de penser à autre chose.
Au contraire, ce type lui avait permit de constater qu’il y avait encore des hommes dignes de ce nom sur cette terre. Se défouler ainsi, sous la pluie, pouvait lui montrer que la souffrance était encore bien là et que ce n’était pas tout le monde qui était austère. Elle ne l’avait ni dévisagé, ni jugé, mais lui avait offert une admiration bourrée de fierté à son insu.

Elle aurait voulu s’excuser une nouvelle fois, mais se dit qu’elle serait mieux de quitter les lieux. Elle s’était trompée, cette rencontre n’était qu’une anodine et banale coïncide. Osaki allait partir de son côté, han en ferait de même et ils ne se reverraient peut-être jamais…

[Normal qu’il y est des erreurs ^^ Elle n’est ni douée en français ni en anglais.]

Invité

Lui marchait d’un pas ferme et déterminé vers la rue. Elle de son coté s’était retourné à nouveau et lui lança la moitié d’une phrase en mauvais français non-conjugé et l’autre en anglais un peu mieux structuré.

Peut-être se trompait il vraiment. C’était le cas oui mais ceci, il l’ignorait totalement et ne voulais vraiment pas le savoir, du moins pour le moment. Il était en quelque sorte dans une grande révolte (une parmis tant d’autre) contre tout le monde. Il n’avait vraiment pu rien à faire avec cette fille. Elle avait son passé, Han le sien. Le garçon avait par contre un présent qui abaissait fortement son moral et son goût de socialisation pour le peu qu’il avait.

Après que Myou lui fit sa remarque, Han ne s’arrêta pas de marcher et répondit en japonais :

« Je m’en fiche. »

Elle avait parlé français et anglais. Quelque mots japonais mais connaissait elle vraiment ses racines où elle avait entendu quelque définition ici et là? Han lui connaissait sa langue mais que peu de sa vrai culture. Dans sa tête, il avait déjà des paroles très vulgaires sur ce qu’il pensait de toute sa journée. Il allait poétiser ça et y mettre des accords.

Il était rendu maintenant à une bonne dizaine de mètre de Myou et poursuivait sa marche.

Invité

L’autre Japonais ne réagit pas tout à fait à ce qu’elle s’attendait.
Tout ces retours dans son passé, l’avait affligé plus qu’un tantinet. Son cœur s’était serré comme cet après-midi ou Ren était partit à Tôkyô… L’abandonnant pour une stupide guitare et de l’argent…
Han grommela un peu plus loin d’autre chose qu’elle ne comprit pas… Mais à son ton il se foutait complètement d’elle. Son air renfrogné changea donc pour une colère naissante, elle détestait se faire parler sur ce ton, elle ne lui avait rien fait. Self control! Il ne connaissait pas? Pour une première rencontre ce n’était pas de ce qu’il y avait de plus sympathique et son moral retomba donc dans ses abysse habituels.

« Ii yo!… Ksama!… » *

Elle s’était retourné pour lui lancer ces injures en les criants de sa jolie voit qui allait y goûter sur le coup. Elle devait en prendre soin et non crier en n’importe qui qu’il était un enfoiré. Mais sous le coup de toutes ces émotions, elle n’avait pas pu se retenir. Fallait pas la provoquer. Osaki était une jeune femme très frêle, squelettique qui n’avait pas grands atouts en sa faveur pour se défendre, mais n’avait tout de même pas peur de chercher la guerre si c’était pour défendre son honneur.

Rivers avait avancé sa marche à plus de dix mètres, il semblait pressé de se débarrasser d’elle… En soupirant de frustration, elle tourna les talons une nouvelle fois et continua sa marche, son ascension se faisant plus rapidement que la première fois.

Elle marcha quelques pas, regarda aux alentours, stoppa son allure et se rendit compte d’une chose peu important quoique essentiel…

« Kuso… »

Myou avait marché et marché sans vraiment se rendre compte d’où elle était… Comment allait-elle faire maintenant pour retourner son vieux bâtiment négligé auquel elle venait tout juste de s’installer?

Son regard se porta encore vers les cieux qui crachaient toujours quelques éclairs par-ci et par-là. Comme si elle pourrait y trouver une réponse.

Mais bon… L’important pour le moment, ce n’était pas de retrouver son chemin mais bien de reprendre son calme avant qu’elle n’achève complètement ce misérable pommier,

comme l’avait si bien fait cette crapule d’ados en plein crise incontrôlable.

*[Ok c’est bon… Enfoiré… ]

Invité

Qu'elle dise ce qu'elle veule. Han resta totalement indiférent à ses insultes. Elle parlait donc un peu japonais. Mais bon, pour s'excuser ou insulter, c'est pas super. Ce n'était vraiment pas le temps de faire des rencontres car Han ne voulait rien savoir des gens cette journée là.

Elle par contre semblait vouloir entrer en contacte avec lui. Car il ressemblait ou agissait comme quelqu'un qu'elle avait connue? La raison n'était pas suffisante.

Peut-être allaient t'ils se revoir un jours. Peu de chance, la ville est grande et on n'y croise jamais les mêmes personnes. Peut importe, au revoir...

[Han quitte le poste à moin que Myou tente d'intéragir de nouveau avec lui.]

Invité

Hum... C'est quoi ça Han ? T'es à deux endroits en même temps ? Moi j'ai jamais été capable de me dédoubler... Alors tu peux rester ici pour cette fois mais on aimerait ne plus voir ça. Je sais que quand tu t'es inscrit le nombre de place possible était a 4 mais on a réduit à une seule. Et pour les PV, évitez ça svp. Si vous voulez vous rencontrez en privé trouvez un prétexte de rencontrer l'autre pendant qu'il est seul.

Merci, administation

Invité

[Hrp: Ah désolé. J'ignorais que les règles avaient changé. De toute façon j'ai quitté ce post mais je suis informé maintenant.]

» 6 pieds sous Terre.